L’Habitation Néron est une histoire guadeloupéenne commencée au XVIIIe, qui se poursuit encore aujourd’hui. Elle…
Histoire du rhum
Avis aux mordus d’histoire du rhum, Matthieu Lange dévoile son podcast : « Histoire du Rhum ».…
Le milieu du XIXe siècle constitue le basculement de l’industrie sucrière. Les habitations traditionnelles produisant…
Par Anna Ostrovskyj et Matthieu Lange Après avoir étudié le goût des rhums de Martinique,…
Par la découverte et l’utilisation de nouvelles sources présentant des analyses chimiques de nombreux rhums,…
L’industrie rhumière a non sans mal traversé la Seconde Guerre mondiale. Sous la houlette de…
Les enjeux du patrimoine ne se limitent pas à l’indispensable spiritourisme présenté dans la première…
Alors qu’elle vient d’être rachetée par un mystérieux propriétaire amoureux du patrimoine de son île,…
Esquisse de la vie quotidienne sur l’Astrolabe et La Boussole 1785-1788 Il fait un froid…
Hardy, une des marques iconique de Martinique reprend peu à peu vie sous la direction…
Depuis quelques années, la distillerie martiniquaise familiale dirigée par Franck Dormoy puise dans ses racines…
La question de la distillation dans l’Outre-mer durant les premiers siècles de la colonisation est…
C’est en consultant un livre fondamental sur les appareils distillatoires de la fin du XIXe…
La première grande vague de mise en avant des marques de distilleries dans le monde…
L’histoire du rhum à Madagascar est en partie liée à la colonisation. Un rhum local…
C’est l’histoire d’un procès dont les répercussions se font toujours sentir, 135 ans après. Deux…
Photos : Archives départementales de la Réunion Les premiers temps (1638-1783) Nous ignorons si la…
La Génétique Depuis plusieurs décennies, les chercheurs savent que c’est par la recherche génétique que…
Nous vous proposons aujourd’hui, non pas de parler de rhum, mais de parler de la…
La Guerre d’Indépendance américaine fut l’occasion pour la France de dresser un bilan de son…
La première moitié du XVIIIème se place, malgré quelques assouplissements, dans la dynamique de la…
Si Cuba est un rêve, un imaginaire lointain pour les barmen, ça n’est pas que…
Au début du XVIIIème siècle, on interdit d’importer du tafia produit aux colonies en France…
« Boisson composée d’eau-de-vie ou de rhum, d’eau chaude sucrée et de citron, » le grog trouverait ses racines dans l’inde du xviième siècle a traversé les siècles, lutté contre les maladies et se réinvente aujourd’hui sous la houlette des barmen adeptes de la mixologie.
La naissance du tafia dans les Antilles françaises : c’est en 1625 que commence l’implantation durable des Français aux Antilles.
Si la production était dominée par les Français, le commerce l’était par les Anglais, qui avaient notamment une base commerciale à Grenade, et les Américains. Ils possédaient des agents commerciaux à Port d’Espagne, qui importaient des esclaves et des produits manufacturés continentaux, en échange de la production de coloniale de Trinidad.
Pour résumer, jusqu’aux années 1780, Trinidad, colonie d’ailleurs dépendante du Venezuela, était une colonie misérable, négligée et marginale. L’Empire espagnol était beaucoup trop vaste, et la flotte commerciale beaucoup trop faible, pour assurer le développement de tous ses territoires.
L’Histoire de Trinidad est un condensé de l’Histoire coloniale européenne dont les Amérindiens et les esclaves Africains furent les victimes principales. Cette tragédie coloniale a la particularité d’être extrêmement lente à Trinidad jusqu’à la fin du XVIIIème siècle puis de connaître une accélération remarquable, au sens premier du terme, entre 1777, date à laquelle les Français investissent l’île, et 1804 date à laquelle est y introduit le premier moulin à vapeur.
C’est Jean-Baptiste du Tertre qui, le premier, décrit la fabrication du rhum français. Entre 1640 et 1657, il effectue plusieurs voyages aux Antilles et, en 1667, présente le tafia, sans le nommer, dans son Histoire générale des Antilles habitées par les François qui reprend les écrits d’un premier récit de voyage de 1654
David Macpherson écrit dans son « Annals of commerce », au sujet de l’année 1731 : « The consumption…
Evoquer le rhum à Marseille, c’est se demander comment le rhum a pu continuer à exister…
En Août 1914, la guerre est déclarée. Les départements français producteurs de betterave sont occupés…
En Août 1914, la guerre est déclarée. Les départements français producteurs de betterave sont occupés…
A l’aube de la décennie 1860, ce défi sanitaire est le premier de l’industrie guildivière.…
Le système de fermage qui ne fut réformé qu’à la marge, expire lentement en même…
En 1807, alors que la France possède l’Ile de France (Ile Maurice) et l’Ile Bourbon (La Réunion), Napoléon prend des mesures afin d’interdire la production de rhum et d’arack à Bourbon. Il souhaite diviser les cultures entre les Iles ; Bourbon produit des vivres, du café et des épices, Maurice produit le sucre et le rhum.
Si l’on trouve, dans les cahiers de doléances de 1789, le souhait de laisser entrer librement le tafia en métropole, il faut attendre 1791 et l’ancrage des idées libérales des Lumières dans la réalité économique française…
Du père du Tertre à la célèbre colonne Savalle de la distillerie Neisson, des siècles…
L’arrière-arrière-grand père d’Alexis Rivière, Ivrin, était déjà producteur de sucre sur l’île de la Réunion en 1923, à la tête de plusieurs domaines caniers. Son fils, René Payet, assurera le développement et l’optimisation techniques jusqu’en 1956 et son petit-fils Maxime en fera le premier producteur sucrier de l’île à travers le Groupe Quartier Français, un fleuron de l’industrie agro-alimentaire national. Le groupe a aujourd’hui été cédé et Alexis a néanmoins décidé de poursuivre l’aventure familiale en revenant aux sources de la culture de canne et de son exploitation et transformation directes. Il souhaite alors relancer le galabé, ce sucre épice entièrement naturel, sans colorant, sans conservateur ni aucun additif. Il se plonge dans les archives familiales et rencontre des anciens pour retrouver les recettes et techniques d’époque. Il lui faut alors plusieurs mois d’essai avant de pouvoir présenter ses premiers 50 kg en automne 2014.
UNE HISTOIRE ET UN LIEU : LE DOMAINE DE BEL AIR À LA RÉUNION
Le galabé est en réalité une confiserie locale et paysanne confectionnée à l’origine au feu de bois dans les arrière-cours des fermes. Après avoir disparu durant plusieurs décennies, le voici ressuscité sur les terres volcaniques du Domaine de Bel air à Sainte Suzanne, au Nord-Est de l’île de la Réunion. C’est en effet l’une des plus anciennes propriétés de l’île, fondé au milieu du XIXème siècle et racheté par Ivrin Rivière en 1923. L’exploitation s’étend aujourd’hui sur près de 200 ha conduits en agriculture raisonnée.
UNE TECHNIQUE : UN SUCRE NATUREL COMPLET
Pour fabriquer le sucre galabé, on n’utilise que le jus issu de la première presse de la canne. Ici, les cannes à sucre sont exclusivement coupées à la main puis pressées dans un petit moulin. Le jus est ensuite légèrement filtré avant de subir une cuisson lente, dans un ancien four à pain. Le sucre est enfin oxygéné et moulé. On obtient alors de véritables pains de sucre ou lingots cireux que l’on peut découper en copeaux à l’instar du parmesan. On peut aussi en faire du sirop de canne liquide, on est alors dans l’esprit d’une confiture de canne à sucre. Le galabé est composé à 65% de saccharose (con
A l’aube de la Première Guerre mondiale, l’alcool le plus produit en France est celui…
A Maurice, l’histoire de la canne à sucre commence en 1639 lorsque les Hollandais l’importent…







































