« Le 11 Aout 1895, à 11h, je suis appelé […] au 5 rue de l’Observatoire.…
Quelle idée saugrenue de vouloir gazéifier du rhum ! C’est pourtant l’idée qui a été…
Nous sommes en 1895, à une époque où la science explore les composants et les…
Nous sommes en 1870, les Prussiens font le siège de Paris. Le ravitaillement notamment en…
Le secteur du rhum connait des bouleversements colossaux dans les années 1880-1890. La crise du…
Au début du XVIIIème siècle, on interdit d’importer du tafia produit aux colonies en France…
Lorsque l’on parle aujourd’hui de « distillerie agricole », on sous-entend une distillerie produisant du rhum agricole…
Nous sommes en 1916. Le rhum alimente principalement le front, et dans une moindre mesure le marché intérieur où il se vend à 7 francs la bouteille.
C’est un échange récurrent sur les réseaux sociaux, entre les tenants d’une tradition et les tenants du « chacun ses goûts ».
Les événements qui se sont déroulés en Guyane au début de l’année 2017, nous donnent l’occasion d’un point d’histoire.
Parmi les multiples polémiques qui agitent le petit milieu du rhum. Il y a en une qui concerne les concours ainsi que les médailles attribuées. Il y aurait trop de médailles attribuées aujourd’hui, pour leur conférer une quelconque valeur.
« Boisson composée d’eau-de-vie ou de rhum, d’eau chaude sucrée et de citron, » le grog trouverait ses racines dans l’inde du xviième siècle a traversé les siècles, lutté contre les maladies et se réinvente aujourd’hui sous la houlette des barmen adeptes de la mixologie.
Cet article a pour origine un épisode qui s’est déroulé durant quelques jours sur le Domaine Séverin, à cheval sur les mois de février et mars 2017.
La naissance du tafia dans les Antilles françaises : c’est en 1625 que commence l’implantation durable des Français aux Antilles.
La question de la prohibition commence à se poser en Amérique du Nord au cours XIXème siècle. Il s’agit d’un mouvement de fond, conservateur initié par les femmes qui se plaignent notamment de voir leurs maris dépenser l’argent gagné dans l’alcool.
Le Concept de « Cocktail and Co » a commencé en 2006. A l’époque j’ai créé un cocktail bleu cyan, qui se nomme « Shot 2007 », à base de rhum, de coco et de curaçao bleu, qui a eu beaucoup de succès au moment de « Luxembourg Capitale européenne de la culture en 2007 ».
Si la production était dominée par les Français, le commerce l’était par les Anglais, qui avaient notamment une base commerciale à Grenade, et les Américains. Ils possédaient des agents commerciaux à Port d’Espagne, qui importaient des esclaves et des produits manufacturés continentaux, en échange de la production de coloniale de Trinidad.
Pour résumer, jusqu’aux années 1780, Trinidad, colonie d’ailleurs dépendante du Venezuela, était une colonie misérable, négligée et marginale. L’Empire espagnol était beaucoup trop vaste, et la flotte commerciale beaucoup trop faible, pour assurer le développement de tous ses territoires.
L’Histoire de Trinidad est un condensé de l’Histoire coloniale européenne dont les Amérindiens et les esclaves Africains furent les victimes principales. Cette tragédie coloniale a la particularité d’être extrêmement lente à Trinidad jusqu’à la fin du XVIIIème siècle puis de connaître une accélération remarquable, au sens premier du terme, entre 1777, date à laquelle les Français investissent l’île, et 1804 date à laquelle est y introduit le premier moulin à vapeur.
C’est Jean-Baptiste du Tertre qui, le premier, décrit la fabrication du rhum français. Entre 1640 et 1657, il effectue plusieurs voyages aux Antilles et, en 1667, présente le tafia, sans le nommer, dans son Histoire générale des Antilles habitées par les François qui reprend les écrits d’un premier récit de voyage de 1654
David Macpherson écrit dans son « Annals of commerce », au sujet de l’année 1731 : « The consumption…
Evoquer le rhum à Marseille, c’est se demander comment le rhum a pu continuer à exister…
Il convient de replacer ces romans dans un courant littéraire antillais plus large qui est…
Un rêve de rhum, un rêve d’ailleurs. Raphaël Confiant tisse à travers différents passages un…
Patrick Chamoiseau nous propose un secret, un secret bien gardé et non dévoilé. Nous regardons…
Ce que l’historien ne peut parfois pas vous apporter avec un récit aride, Raphaël Confiant…
En Août 1914, la guerre est déclarée. Les départements français producteurs de betterave sont occupés…
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A l’aube de la décennie 1860, ce défi sanitaire est le premier de l’industrie guildivière.…
Le système de fermage qui ne fut réformé qu’à la marge, expire lentement en même…
En 1807, alors que la France possède l’Ile de France (Ile Maurice) et l’Ile Bourbon (La Réunion), Napoléon prend des mesures afin d’interdire la production de rhum et d’arack à Bourbon. Il souhaite diviser les cultures entre les Iles ; Bourbon produit des vivres, du café et des épices, Maurice produit le sucre et le rhum.
Si l’on trouve, dans les cahiers de doléances de 1789, le souhait de laisser entrer librement le tafia en métropole, il faut attendre 1791 et l’ancrage des idées libérales des Lumières dans la réalité économique française…
Du père du Tertre à la célèbre colonne Savalle de la distillerie Neisson, des siècles…
L’arrière-arrière-grand père d’Alexis Rivière, Ivrin, était déjà producteur de sucre sur l’île de la Réunion en 1923, à la tête de plusieurs domaines caniers. Son fils, René Payet, assurera le développement et l’optimisation techniques jusqu’en 1956 et son petit-fils Maxime en fera le premier producteur sucrier de l’île à travers le Groupe Quartier Français, un fleuron de l’industrie agro-alimentaire national. Le groupe a aujourd’hui été cédé et Alexis a néanmoins décidé de poursuivre l’aventure familiale en revenant aux sources de la culture de canne et de son exploitation et transformation directes. Il souhaite alors relancer le galabé, ce sucre épice entièrement naturel, sans colorant, sans conservateur ni aucun additif. Il se plonge dans les archives familiales et rencontre des anciens pour retrouver les recettes et techniques d’époque. Il lui faut alors plusieurs mois d’essai avant de pouvoir présenter ses premiers 50 kg en automne 2014.
UNE HISTOIRE ET UN LIEU : LE DOMAINE DE BEL AIR À LA RÉUNION
Le galabé est en réalité une confiserie locale et paysanne confectionnée à l’origine au feu de bois dans les arrière-cours des fermes. Après avoir disparu durant plusieurs décennies, le voici ressuscité sur les terres volcaniques du Domaine de Bel air à Sainte Suzanne, au Nord-Est de l’île de la Réunion. C’est en effet l’une des plus anciennes propriétés de l’île, fondé au milieu du XIXème siècle et racheté par Ivrin Rivière en 1923. L’exploitation s’étend aujourd’hui sur près de 200 ha conduits en agriculture raisonnée.
UNE TECHNIQUE : UN SUCRE NATUREL COMPLET
Pour fabriquer le sucre galabé, on n’utilise que le jus issu de la première presse de la canne. Ici, les cannes à sucre sont exclusivement coupées à la main puis pressées dans un petit moulin. Le jus est ensuite légèrement filtré avant de subir une cuisson lente, dans un ancien four à pain. Le sucre est enfin oxygéné et moulé. On obtient alors de véritables pains de sucre ou lingots cireux que l’on peut découper en copeaux à l’instar du parmesan. On peut aussi en faire du sirop de canne liquide, on est alors dans l’esprit d’une confiture de canne à sucre. Le galabé est composé à 65% de saccharose (con
A l’aube de la Première Guerre mondiale, l’alcool le plus produit en France est celui…
A Maurice, l’histoire de la canne à sucre commence en 1639 lorsque les Hollandais l’importent…