Rhum : le développement durable gagne du terrain

L’industrie du rhum utilise de moins en moins de pesticides et se convertit (timidement) au bio. Les sous-produits (vinasses, bagasses…) produits lors de la fabrication du rhum sont de plus en plus réutilisés comme source d’énergie ou comme adjuvants dans les champs de cannes.

développement durable rhumLes thèmes environnementaux ont le vent en poupe dans la société française. Il faut dire que les messages d’alerte des scientifiques sont sans équivoque. Ainsi selon le GIEC du climat, l’activité humaine si elle n’est pas contrôlée, provoquera une hausse de 3° de la température de la planète (notamment due aux émissions de CO2) en 2100.

En effet, le GIEC de la biodiversité nous informe que nous sommes actuellement responsables de la 6e grande vague d’extinction des espèces. Les instances internationales (notamment l’Europe) et le gouvernement français ont donc donné des grandes orientations pour inciter les particuliers, mais aussi les entreprises, à réduire leur prédation sur la nature et la pollution qu’ils génèrent.

L’industrie du rhum n’y échappe pas. Elle y est même particulièrement sensible car elle se déploie souvent dans les espaces confinés, finis (des îles), qui ont eux-mêmes été frappés par des scandales sanitaires et environnementaux comme celui du Chlordécone dans les Antilles.

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Cet article est issu de l’édition Rumporter de septembre 2019

Rumporter Magazine Septembre 2019

 

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