Chantal Comte, assembleuse-embouteilleuse

En cette journée internationale des droits des femmes 2024, nous publions en avant-première quatre témoignages qui prendront place dans le cahier spécial dix ans (eh oui les célébrations s’étirent sur 2024) du prochain numéro de Rumporter (numéro 28).

Chantal Comte

Comment le marché du rhum a-t-il évolué ces 10 dernières années ?

Ces dix dernières années, le rhum a littéralement explosé. Je vous rappelle que je me suis intéressée au rhum dès 1983, j’étais donc la première à le faire alors que dans ces années-là, et ça a duré vingt ans, le rhum ne se vendait pas. C’étaient des années de crise grave pour l’économie de la Martinique… et pour mes débuts de sélectionneuse de rhums d’exception ! Mais je ne me suis pas découragée. Je savais qu’un jour j’aurais raison.

Comment va-t-il évoluer ces 10 prochaines années ?

Pour les dix prochaines années, je ne suis pas prophète, mais les spiritueux dépendent beaucoup de la mode, comme tout le reste, et si le rhum a le vent en poupe en ce moment, il est possible que l’incroyable succès de la Tequila aux USA soit contagieux… C’est souvent le cas, cette nouvelle mode nous arriverait du continent américain. Mais encore une fois je peux me tromper !

Avez-vous une actualité dont vous souhaitez nous faire part ?

Je viens de mettre sur le marché six nouvelles cuvées qui ont tout de suite reçu plusieurs médailles dans les concours internationaux.

Que représente Rumporter pour vous ?

Je me souviens des débuts de Rumporter et j’ai eu l’honneur d’y être interviewée. C’était dès le départ une idée formidable : un média dédié au Rhum ! Depuis, c’est de ma faute , je n’ai pas beaucoup communiqué, car mes quantités de rhum ne justifiaient pas que j’en parle beaucoup.

J’étais victime du succès : je suis restée deux ans à chercher d’autres coups de cœur. Je viens de recharger mon stock avec des produits nouveaux et d’origines diverses. Je me suis passionnée pour ce nouveau challenge.


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Lire le point de vue de Delphine Gardère, dirigeante de Barbancourt (Haïti)

Lire le point de vue de Christine Lambert, reporter à Whisky Magazine

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