Pierre Moreau, collectionneur d’étiquettes et petits objets du rhum

J’ai toujours été un collectionneur. J’ai commencé tout jeune, vers 6 ans, à collectionner les images contenues dans les tablettes de chocolat (Chocorêve, Poulain, etc) puis vers 15 ans j’ai collectionné les timbres-poste, vers 20 ans les étiquettes de boîtes d’allumettes.

Olivier Couacaud : « Le défi est d’arriver sur une période relativement longue à avoir des cannes récoltées au summum de leur maturité »

Olivier Couacaud : Selon notre expérience et nos tests réalisés sur le Domaine, nous pouvons affirmer que les variétés de canne ont des arômes spécifiques. Même si toutefois les différences entre les variétés sont atténuées par l’effet de distillation & bien entendu le degré du distillat, nous constatons des variations aromatiques.

Chantal Comte : « Pour la canne, plus que la variété, ce qui est important c’est l’état sanitaire de la canne, sa teneur en sucre, la fraîcheur de la coupe »

Je m’étonne que le monde du rhum se réfère de plus en plus à celui du vin. Le vin est un jus de fruit (le raisin) qui connaît une fermentation alcoolique puis malolactique et en règle générale un élevage en cuve ou en fûts, alors que le rhum, après une fermentation alcoolique, ne connaît qu’une distillation en colonne.

Marc Sassier : « Saint James a historiquement produit différents crus et ce depuis les années 1900 ! »

En canne beaucoup de parallèles sont fait avec la vigne, alors qu’il y a des différences notables. Ainsi la vigne est une plante ligneuse pérenne alors que la canne est une graminée récoltée (« fauchée ») tous les ans.