Alcools Vivant, des spiritueux en route vers la sainteté écologique

Alcools Vivant détonne par son approche intransigeante et vertueuse du monde des spiritueux. Ses whiskies, cognacs, gins et autres rhums (deux références, Gino et Lola) sont issus de matières premières bio, socialement responsables, labellisées commerce équitable, les réductions sont lentes, les additifs sont proscrits, les tonneaux de vieillissement sont prélevés sur des forêts durables, les bouteilles sont faites à partir de 70% de verre recyclé… Rumporter est parti à la rencontre de son fondateur David Mimoum, parti en éclaireur des pratiques les plus vertueuses dans l’univers des spiritueux.

Alcools Vivant
David Mimoun, fondateur d’Alcools Vivant

Alcools Vivant, voilà un nom qui interroge pour une entreprise qui produit des spiritueux. On pense tout de suite à des champs exempts de pesticides de synthèse où la vie du sol a repris ses droits, à des plantes en bonne santé et les gens qui les bichonnent itou.

Il y a de ça chez Alcools Vivant mais bien plus encore car David Mimoun, son fondateur, a pensé son entreprise comme la plus vertueuse possible, du champ donc jusqu’à la bouteille.

Nous avons donc rencontré celui qui veut remettre la vie au centre des spiritueux, d’abord par téléphone puis en vrai chez le caviste-philosophe Bruno Quenioux (Philovino dans le 9e à Paris), grand défenseur des vins dits ‘natures’ et donc des spiritueux dans la même veine.

Le but ? Voir jusqu’où cette volonté de produire des spiritueux les plus vertueux possible allait.

Alcools Vivant

L’aventure débute par le cognac

Il y a bien un pont (en bois recyclé) entre le vin et alcools vivant puisque, dans une autre vie, David Mimoun, bordelais d’origine, vient professionnellement du vin. Il y a une dizaine d’années, il déménage dans les Charentes, terre de spiritueux (même s’ils sont faits à partir de vins). “Amateur de vins bio, fluides et légers, je ne connaissais pas grand-chose aux spiritueux mais j’en avais une image plutôt négative avec des produits lourds, industriels, conventionnels, raconte le quadragénaire. Mais une rencontre a changé ma vision des choses : Jean-François Decroix, un viticulteur et producteur de cognacs pas comme les autres.”

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