[Développement durable] Depaz et J.M prennent la question de l’environnement à bras-le-corps

Les pépites des groupes GBH (J.M) et Bardinet (Depaz) peuvent se prévaloir de terroirs exceptionnels. Un atout qu’elles comptent bien préserver au maximum, grâce à une politique RSE mise en place depuis des années, mais qu’elles n’ont que récemment mis en lumière.

Utilisation des coproduits issus du processus de fabrication du rhum (bagasse, vinasse), production d’énergie, labellisation… Depaz et J.M font feu de tout bois pour avoir le moins d’impact possible sur leur environnement… tout en restant consciente du chemin qu’il reste à parcourir.

Ce sont deux distilleries martiniquaises sises sur les flancs de la Montagne Pelée. Depaz au nord-ouest, près de Saint-Pierre, et J.M plein nord, près de Basse-Pointe. Alors que Depaz se trouve sur un promontoire qui domine la mer, balayé par les alizés et dardé par le soleil, J.M se love au fond d’une vallée qui forme autour d’elle un écrin de verdure tropicale.

Mais toutes deux partagent une conscience aiguë de la chance qu’elles ont d’occuper de tels lieux, et des efforts nécessaires pour les préserver. C’est pourquoi Depaz, comme J.M ont depuis des années entrepris de mener une politique de préservation de leur environnement et de leur terroir.

Et désormais elles le font savoir. L’obsession des deux distilleries est en effet d’avoir un impact le plus faible possible sur leur environnement. Cela passe par l’utilisation de la bagasse comme carburant, par le traitement des vinasses, par la mise en place d’énergies vertes… Mais cela ne se fait pas sans mal, et les distilleries, qui voudraient souvent aller encore plus loin, se heurtent encore à des défis techniques ou financiers.

Avec « EDDEN », J.M veut braquer les projecteurs sur sa politique RSE

“Ce n’est pas parce qu’on est une industrie, qu’on pollue, attaque d’emblée Emmanuel Becheau, le directeur de la distillerie J.M. Dès le moment où la distillerie a été rachetée par le groupe GBH en 2002, des investissements ont été consentis pour la remettre à niveau. A chaque fois on choisissait l’option la plus verte même si elle était plus chère. On pensait à l’avenir mais on ne se doutait pas que le RSE allait prendre autant d’importance au sein des entreprises.”

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