En à peine 20 ans, Cihuatán a réussi l’exploit de bâtir une gamme de rhums diversifiée, complexe, qualitative, et au design accrocheur. Grâce à cette marque qui puise ses racines dans la culture Maya, le Salvador se positionne comme un futur grand pays du rhum.
Cihuatán se décrit comme le “rhum des dieux Mayas”, et le mot lui-même signifie “la femme endormie”. Selon la légende, une déesse maya serait venue dans la vallée de Cihuatán, et elle veillerait depuis sur ses habitants sous la forme d’une montagne, silhouette qu’on retrouve sur le logo de la marque.
Dans les faits, Cihuatán n’est pas une ambroisie moderne (boisson qui donnait aux dieux de l’Olympe leur immortalité), mais bien un excellent rhum de mélasse qui est destiné aux palais des mortels.
La référence aux Mayas, leur culture, et leurs dieux, n’est pas faite au hasard, puisque le Salvador, terre de production de Cihuatán, possède plusieurs sites archéologiques remontant à cette civilisation perdue.
Et on retrouve la marque des Mayas jusque dans le nom des cuvées, le design des étiquettes, et même dans l’inspiration de la maître de chai Gabriela Ayala, lorsqu’elle crée ses rhums. Le fait qu’un pays qui n’avait jamais distillé de rhum mais qui produisait de la canne à sucre et du sucre depuis plus d’un siècle, se lance en 2004 (date de création de Licorera Cihuatán) et parvienne aussi rapidement à créer une marque avec une personnalité aussi forte et des rhums aussi qualitatifs relève un peu de l’exploit.
Cela n’a cependant pas été de tout repos, car au Salvador, l’alcool est très réglementé. “Au début, les autorités nous ont demandé pourquoi nous produisions autant d’alcool et nous le stockions. Ils ne comprenaient pas que pour faire du rhum, il fallait le faire vieillir.