Anthony Martins de Old Brothers à serial entrepreneur dans les spiritueux

An To comme on le connaît souvent sur les réseaux s’est fait connaître à travers des embouteillages à son image, musclés et audacieux, pour se tailler une place de choix dans le cœur des passionnés de rhum. Avec son partenariat avec Joey Starr et la création de marques, il commence à toucher un public plus large avec une rigueur et une exigence constantes. Rencontre avec l’un des agitateurs du rhum et des spiritueux en France.

Anthony Martins Old Brothers

Fabien Humbert : Quelle est la source (sic) de ton intérêt pour le rhum ?

Anthony Martins : Originaire du Sud-Ouest, lors de mes onze années dans l’armée, j’étais cantonné dans le Nord de la France, avec des compagnons qui comme moi n’avaient pas forcément la possibilité de rentrer chez eux. La plupart étant originaire des DOM-TOM… ils m’ont initié aux rhums, donc principalement issu du jus de cannes.

FH : Comment as-tu décidé de faire de cet intérêt une profession ?

AM : La passion est venue dans un deuxième temps, lorsque je me suis mis à creuser le sujet et lorsque j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus au rhum. J’allais chez le caviste, je cherchais à apprendre, à découvrir de nouvelles choses, en un mot développer mes connaissances.

Après mon expérience militaire, j’ai voulu concilier passion et partage pour en faire un métier. J’ai donc décider de me lancer dans l’aventure en ouvrant « La Source », ma cave dédiée aux spiritueux au 10 Place Saint-Etienne à Toulouse.

Anthony Martins Old Brothers

FH : Et comment es-tu devenu embouteilleur indépendant ?

AM : Durant mon expérience militaire, j’ai parcouru le monde et me retrouver brutalement sédentaire fut plus compliqué que prévu. J’ai donc fini d’ajouter une corde à mon arc en me lançant un nouveau défi avec mon ancien frère d’armes, Julien Leroux.

C’est ainsi qu’est né « Old Brothers » et le début d’une nouvelle aventure. Avec “La Source”, j’ai fait de ma passion un métier et avec “Old Brothers”, de mon métier un rêve.

FH : Et comment as-tu été accueilli au départ ?

AM : Au départ, les distilleries répondaient par la négative à tous nos mails. Donc nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes et d’aller les voir directement. Nous n’avions pas de fonds à cette époque-là, de ce fait nous dormions sur la plage pour rentrer dans notre budget.

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