On peut dire sans risque de se tromper que les moulins se sont rapidement imposés dans le paysage agricole martiniquais, et ceci à partir des années 1638. C’était alors, le seul moyen pour générer de l’énergie.
Si, nous portions essentiellement notre attention à ceux destinés au broyage de la canne à sucre, il faut noter qu’ils étaient aussi utilisés à d’autres fins. Ainsi, on en retrouvait, de très rudimentaires, actionnés à la seule force des bras, dans certaines cultures telles que, pour le manioc que l’on grageait en poudre, le coton que l’on égrainait, le café que l’on dépulpait, concernant le tabac, le moulin à rouler les feuilles en corde. Ces petites entités agricoles, contribuèrent à la richesse des Antilles.
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