Oui, Rumporter vous souhaite bonjour en tahitien et non en créole. En effet, les distilleries polynésiennes sont à l’honneur, et ce n’est pas la première ni la dernière fois dans notre magazine.
Elles œuvrent actuellement à l’instauration d’un cahier des charges et par conséquence à la création d’une Indication Géographique, reconnaissance internationale de la singularité de leurs rhums de pur jus.
Car les terroirs polynésiens sont fascinants de diversité – imaginez des archipels répartis sur une aire grande comme le continent européen – que ce soient Tahiti, Taha’a, Mo’orea et même l’atoll de Rangiroa.
Et n’oublions pas que la fameuse variété de canne à sucre Otaheite (donc de Tahiti) a régné sur le monde du sucre et donc du rhum jusqu’au XIXe siècle, et ce jusque dans la Caraïbe !
Le dossier se prolongera sur notre site pour les notes de dégustation de tous les rhums polynésiens, un banc d’essai exceptionnel, vous en conviendrez !
Nous vous emmenons aussi en Australie non pas pour parler de sous-marins à propulsion nucléaire mais bien de rhum de mélasse cette fois-ci avec la très ancienne distillerie Beenleigh qui fait une entrée remarquée sur la scène européenne.
Une rencontre aussi avec les Old Brothers qui lancent de nouvelles tendances pour les amateurs de flacons d’exception, tout comme Ran Van Ongevalle, bartender belge au talent immense qui adore lui aussi les rhums funky ou encore David Mimoun qui nous parle des pratiques les plus vertueuses dans le monde des spiritueux avec Alcools Vivant.
Ensuite détour par Saint-Malo pour parler des arrangés cuisinés de Malorhum, puis par la Colombie avec Coloma, le ron affiné en fût de liqueur de café et, last but not least, Sodade, petite bombe capverdienne, d’ailleurs le grogue s’invite dans de nombreuses rubriques de ce numéro.
A bientôt ! Pārahi !
Alexandre Vingtier, Rédacteur en chef
RUMPORTER
Édition automne 2021
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