Rhum et Piraterie : la construction d’un imaginaire (2/3)


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Robert Stevenson : l’île au Trésor

Rhum Pirates
Stevenson, Robert L., L’île au trésor, Editions Gautier-Languereau, Paris, 1967

Robert L. Stevenson est né en 1850 à Edimbourg. Autodidacte et grand lecteur, il voyage beaucoup en Europe, et publie régulièrement des Nouvelles en imitant les styles littéraires qu’il découvre dans ses lectures.

En 1879, il part en Californie pour quelques temps. Ce court voyage sera fondateur selon l’essayiste Michel Le Bris qui considère que son roman l’Ile au Trésor, rédigé à partir de 1881 et publié en 1883, s’inspire des paysages californiens. C’est avec l’Ile au Trésor que Stevenson trouve son style littéraire et devient capable, à partir de là, d’imposer des imaginaires dans chacun de ses romans.

Stevenson va fixer quasiment pour de nombreuses décennies l’archétype du Pirate à travers le personnage de Long John Silver. Depuis Defoe, il y avait certes eu d’autres romans de pirates comme The Pirates de Walter Scott publié en 1821, ou Red Rover, de James Fenimore Cooper, publié en 1827, ou encore la Fille du Pirate, publié par Jules Lecomte en 1846. Les travaux de l’historienne Lucie Card sont très éclairants sur toute cette littérature. Et le rhum n’avait pas disparu au fil des siècles, présent comme un compagnon de route ou un élément du décor.

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Rendez-vous demain pour le dernier épisode…


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