Laodi, rhum agricole laotien ou le rêve d’Ikuzo Inoue

Le saviez-vous ? L’actuel Laos est défini – à cause du ou grâce au, c’est selon – protectorat français (grosso modo de 1890 à 1970, période de guerres indochinoises) et que plus de 70% du territoire est constitué de montagnes. La Thaïlande ou le Vietnam sont bien plus célèbres que leur voisin, il n’est pas très courant d’en entendre parler à la télé ou dans les journaux. En fait, de ce pays presque aussi grand que le Royaume-Uni, à part le situer sur une carte, imaginer les nombreuses rizières, d’immenses temples bouddhistes ou des paysages de rêves mixant jungles et cascades sauvages le tout ponctué de petits villages isolés les uns des autres, je n’en connaissais pas grand-chose jusqu’à il y a encore quelques mois et le retour d’un ami d’enfance devenu ingénieur environnement. Dernièrement parti en road trip dans cette région du monde, il a ainsi pu mêler dépaysement et méditation avec beaucoup de missions humanitaires notamment afin de développer l’accès à l’eau potable dans ce pays émergent. Bref, son récit d’aventures m’a tellement plu et à la fois bouleversé que je me suis intéressé de plus près à ce pays et c’est dans ces recherches que la connexion avec le rhum s’est faite ! Figurez-vous qu’au Laos, Asie du Sud-Est oblige, la canne à sucre y est largement présente. Et généralement qui dit canne dit alcool de canne, le rhum ne faisant pas exception. C’est donc sans plus tarder que je vous propose aujourd’hui de partir à la découverte de Laodi, un rhum monovariétal laotien, et agricole qui plus est.

Laodi rhum Laos

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