Après un premier tour de chauffe en 2024, le Mondial du Rhum, dédié à l’écosystème rhum et imaginé par Patrick Loger, revient au Palais Brongniart du 12 au 14 février 2025.
Le Mondial du Rhum continue au Palais Brongniart, mais pas aux mêmes dates, pourquoi ?
Patrick Loger : Nous restons dans ce lieu historique qu’est le Palais Brongniart (ancienne Bourse de Paris) car il a été plébiscité par l’ensemble des participants, en particulier les exposants. Outre un accueil impeccable, ce lieu est idéal pour le réseautage : des rencontres clés ont eu lieu.
Par exemple, la discussion entre Dominique Thiéry, PDG de Bielle, et l’ambassadeur du Cap-Vert a donné naissance à des projets de films sur le rhum dans ces territoires.
Certains acteurs du secteur ont même trouvé des débouchés à Londres ! De plus, le Palais Brongniart permet au rhum d’être au cœur de Paris, dans une capitale qui rayonne à l’international. Quant aux dates, le léger changement est anecdotique : nous étions du 13 au 15 février en 2024, nous serons du 12 au 14 février en 2025.
En 2024, les conférences se tenaient en même temps et il y en avait pléthore… Comment ça se passera en 2025 ?
En 2025, les conférences ne seront plus simultanées. Cela permettra aux auditeurs de suivre les 10 sessions dans leur intégralité. Les thèmes principaux sont :
– Les affaires publiques,
– L’innovation,
– L’éducation – et j’insiste sur ce dernier point. La transmission aux jeunes générations est un principe fort du Mondial du Rhum. Plusieurs grandes écoles seront présentes pour prospecter, rencontrer des opérateurs de l’écosystème rhum et détecter des opportunités.
Cette année, nous mettons également un focus sur les planteurs. Leur rôle essentiel est parfois oublié dans la croissance du marché du rhum à l’international. Il y aura donc des moments d’échanges constructifs entre eux et les autres acteurs de la filière.
Au-delà des rhumiers, le Mondial du Rhum réunit également des tonneliers, des emballeurs, des collectivités, des structures de formation et bien d’autres. Cet événement donne une vue d’ensemble complète sur toutes les composantes de l’écosystème rhum.
Quelles sont les autres nouveautés ?
Une pièce maîtresse marquera cette édition : la Maison Chalvignac exposera un grand alambic placé au cœur de la nef. À ses côtés, le “théâtre des saveurs” prendra vie : les rhums des exposants y seront mis en scène et travaillés en cocktails par des mixologues de renom.
Cet espace sera encadré par Gault&Millau, un partenaire majeur cette année. Leur équipe présentera une sélection de rhums soigneusement choisie et consacrera pas moins de 60 pages de leur magazine de janvier à l’univers du rhum ! A aussi noter la galerie des bâtisseurs composée des cabinets conseils, juridiques, financiers, marketing. Pour terminer la présence d’acteurs du voyage, composants clés du spiritourisme.
Enfin, le Mondial du Rhum mettra à l’honneur quelques rhumiers pour leurs engagements : l’innovation, l’écoresponsabilité, le respect des conditions de travail… Une distinction qui va bien au-delà de la dégustation. A saluer le partenariat avec Spirits Europ et Women Leading Rum.
Et niveau dégustation, à quoi peut-on s’attendre ?
Je rappelle que le Mondial du Rhum n’est pas un salon de dégustation, mais une plateforme dédiée à l’Écosystème Rhum dans sa globalité. Cela dit, il y aura bien sûr des dégustations avec des représentants de tous les territoires français, ultramarins comme hexagonaux et aussi internationaux.
Nous mettrons un point d’honneur à valoriser les nouveaux entrants et les nouveaux territoires du rhum. L’année dernière, des opérateurs et influenceurs internationaux ont fait de belles découvertes, et nous comptons poursuivre dans cette dynamique. En 2025, nous accueillerons également des représentants de nouvelles destinations prometteuses : le Bénin, l’Inde, le Cap-Vert… Autant de territoires qui enrichissent l’écosystème rhum mondial