La célèbre distillerie de whisky des Vosges devient embouteilleur/éleveur, avant un jour peut-être de distiller son propre rhum.

La célèbre ferme/malterie/distillerie, notamment célèbre pour ses single malts et single estate (la matière première provient de la ferme) français élégamment tourbés commercialise ses premiers rhums.
La distillerie située dans les Vosges avait déjà un pied dans le rhum, puisqu’elle commercialise un whisky fini en ex-fûts de rhum HSE. La marque martiniquaise a quant à elle sorti un HSE Finition Single Malt Rozelieures dans sa gamme Finitions du Monde.
Et Rozelieures s’est aussi trouvé mis en avant dans la collection des Single Casks de Planteray (Plantation à l’époque) Single Cask Fiji 2001 Finish Rozelieures… “On a mis au point un programme de barrel swap avec HSE et Planteray car on est très proches de monsieur Hayot et d’Alexandre Gabriel. On se croise dans les salons, on échange et on finit par s’échanger des fûts” révèle Maxime Dupic qui dirige la distillerie avec son père Christophe.
C’est donc sans surprise que le premier rhum (blanc) que mettra en marché Rozelieures a été glané en Martinique. Il a ensuite vieilli trois ans dans des ex-fûts de whisky Rozelieures dans les Vosges. Et Maxime Dupic confie travailler sur des rhums de mélasse, plus vieux, en provenance notamment de Trinidad et de la Barbade.
Un jour un pur jus de canne hexagonal ?
Et ce n’est pas tout, puisque depuis quelques années, Rozelieures mène des expérimentations, infructueuses pour le moment, de plantations de canne en France métropolitaine ! “Mon rêve c’est de distiller de la canne à sucre, mais les plantations qu’on avait cultivé en Camargue pour faire des essais avec le Cirad de Montpellier ont gelé”, explique Maxime Dupic. Qui ne baisse pas pour autant les bras et n’exclut pas complètement de distiller un jour de la mélasse importée.
Rozelieures, futur grand du rhum hexagonal, après être devenu incontournable sur la scène du whisky français ?