Fondée par deux Français conseillés par Christian Vergier, cette marque de rhum qui assemble des rhums distillés au Kenya et des rhums de l’île Maurice voit grand. Elle compte bien devenir une marque ombrelle qui rayonnera dans toute l’Afrique de l’Est et proposera des cuvées issues de tous les pays environnants. Leurs deux premières cuvées sont des réussites.
L’Afrique est-elle l’avenir du rhum ? On est en droit de se poser la question, car le continent bruisse actuellement d’une foule de nouveaux projets liés à l’esprit issu de la canne à sucre, alors que d’autres sont déjà bien établis, notamment en Afrique du Sud avec Mhoba et Zulu (rhums de pur jus de canne), Dzama au Madagascar, Kwilu en République Démocratique du Congo ou Sodade (grogue du Cap-Vert).
Tandis qu’un peu plus à l’est de l’Afrique, dans l’Océan Indien se trouvent deux terres de rhum bien connues des aficionados : l’Île Maurice et bien sûr, la Réunion. Cette année, l’Afrique a aussi accueilli son tout premier salon 100 % consacré au rhum, à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Ça bruisse, on vous dit !
La gamme Bahari
Le Blend
Ce rhum de mélasse, assemblage entre un rhum de 3 ans de la distillerie Gray’s (Ile Maurice) et de rhum léger kényan, est tout en rondeur, mais sans lourdeur. On sent la touffeur de la côte du Kwale County, tempérée par la fraîcheur venue de ma mer. Les notes de vanille, cacao, agrumes et de sucre roux sont bien présentes.
70 cl — 40 %
Bahari 2010
Christian Vergier ne pas s’est payé la tête de Cédric Villemain et Maximilien Photiou lorsqu’il leur a proposé ce fût de rhum de la distillerie Gray’s de 12 ans d’âge dans des fûts de 400 litres en chêne dit Limousin français.
Le nez est incroyable avec ses notes de fruits fonts, de bon anglais, d’agrumes, de cacao… et la bouche est à l’encan, avec une incroyable longueur en bouche qui ne cesse d’aller de l’une à l’autre des saveurs ressenties par l’olfaction.
70 cl — 50 %