Rhum de Polynésie : rencontre avec Marotea Vitrac, Directeur d’Exploitation de Mana’o

Marotea Vitrac, Directeur d’Exploitation de Mana’o et Président du Syndicat de Défense de l’Indication Géographique du Rhum Agricole de Polynésie française : « J’ai pour objectif d’arriver d’ici 20 ans à 1000 hectares de canne à sucre plantés en Polynésie française. »

Rhum de Polynésie

Fabien Humbert : Qu’est-ce que le Syndicat de Défense de l’Indication Géographique du Rhum Agricole de Polynésie française ?

Marotea Vitrac : C’est un syndicat qui regroupe les distillateurs polynésiens. Il vise à la défense de notre savoir-faire via l’obtention d’une indication géographique protégée et également à développer la filière agricole.

FH : Quels sont les freins au développement du rhum en Polynésie ?

MV : Un accès à la terre difficile qui nous empêche de planter suffisamment de canne à sucre. Un manque d’encadrement scientifique quant aux maladies que peuvent contracter les cannes. Il nous faudrait des prises en charges des analyses par la Direction de l’Agriculture.

La suite de cet article est réservée aux abonnés.

 


Lire aussi : Rhum de Polynésie, le futur grand cru du Pacifique