Le monde du rhum, surtout les rhums agricoles, haut de gamme, emprunte de plus en plus des termes et des pratiques à l’univers du vin : terroir, variétés de canne comparables à des cépages, récolte manuelle ou mécanique, millésime… or la canne à sucre est une graminée et non un fruit et le rhum est un spiritueux, distillé, et non un vin de canne fermenté. Cependant, le rhum agricole n’est-il pas en train de devenir l’équivalent du vin dans la zone tropicale, dans le sens où il est l’expression parfaite de certains terroirs ?
Un dossier issu du numéro d’avril 2017
Au Menu
Rhums agricoles, rhums de terroir
Paroles d’experts :
Daniel Baudin : « La réussite de la fermentation va permettre de valoriser le terroir sur lequel les cannes ont grandi »
Olivier Couacaud : « Le défi est d’arriver sur une période relativement longue à avoir des cannes récoltées au summum de leur maturité »
Yves Assier de Pompignan : « Contre toute attente, les premiers résultats tendent à démontrer une vraie influence du terroir sur le rhum distillé »
Chantal Comte : « Pour la canne, plus que la variété, ce qui est important c’est l’état sanitaire de la canne, sa teneur en sucre, la fraîcheur de la coupe »
François Longueteau : « La notion de parcellaire est une photographie d’un rhum à un instant T »
Grégoire Hayot : « Le rôle de la variété de canne à sucre est un facteur secondaire »
Charles Larcher : « Dans le cadre de l’AOC, nous considérons qu’il n’y a qu’un seul terroir »
Marc Sassier : « Saint James a historiquement produit différents crus et ce depuis les années 1900 ! »
Un dossier issu du numéro d’avril 2017, disponible en pdf pour les abonnés.