En 2016, les deux fondateurs de The Rum Embassy, Jerry Gitany et Benoît Bail, ont sillonné l’Europe et les salons du rhum, accompagnés de la pétillante Jessica Toumson, pour y représenter le savoir-faire des rhums agricoles des Antilles françaises à travers l’Agricole Tour. Ils reprennent la route et renouvellent l’exploit avec une version 2017 aux dimensions plus internationales.
Cette nouvelle édition réunira cette fois pas moins de 16 marques de rhums agricoles de Martinique (Saint James, Clément, JM, Trois Rivières, Maison La Mauny, La Favorite, HSE, J.Bally, Depaz et A1710), de Guadeloupe (Damoiseau, Longueteau, Bologne, Reimonenq, Bielle) et nouvellement aussi de Guyane (Toucan), un véritable tour de force.
The Rum Embassy se rendra à 13 festivals en Europe, mais aussi sue d’autres continents, er ce sur une période de 6 mois. Ils débuteront avec le Luxembourg et la Belgique en mai puis se dirigeront vers San Fransisco ou encore l’île Maurice, en passant par l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre.
Rumporter : Depuis notre dernier interview avec toi, de nouvelles marques se sont jointes au projet. Tu peux nous faire un point sur la liste finale des marques participantes à l’édition 2017 ?
Benoit Bail : L’année passée nous avions réuni 12 marques sur la tournée et cette année se sont rajoutés quatre marques qui sont J.Bally, Depaz, A1710 et Toucan de Guyane, ce qui nous fait un total de 16.
Dans la liste des destinations on voit apparaitre San Francisco. Pourquoi ce choix de la côte-ouest? Est-ce par opportunité ou parce que c’est une région qui aurait déjà montré de l’intérêt pour le rhum agricole ?
Benoit Bail : Concernant San Fransisco, nous avons été approché par l’organisateur de 3 salons aux USA (California Rumfest, Midwest Rumfest et le nouveau NY Rumfest). Il a sollicité notre présence sur les trois évènements, mais pour des raisons d’agenda et de logistique, nous n’avons pu accepter que celui de San Francisco. Nous savons qu’à heure actuelle, certaines marques sont présentes en Californie ou même sur le territoire des États-Unis, mais tout reste à faire. Il faut garder en tête que c’est malgré tout le premier marché mondial et qu’il serait de ce fait intéressant d’y intégrer les rhums agricoles. Ca risque de prendre du temps mais il faut bien commencer quelque part. On y va également avec curiosité parce qu’ils font du rhum à partir de vesou localement en Californie.
D’ailleurs, peux tu nous faire la liste exacte et précise des événements auxquels vous allez participer et ceux que vous allez créer ?
Benoit Bail : Nous allons participer au Rhum Days de Waremme (Belgique), au Club Rum d’Amsterdam (Pays-Bas-, au IRC de Madrid (Espagne), au Rum Love Festival de Wroclaw (Pologne), le rhumfest de Cardiff (UK), celui de San Francisco, le Show Rum de Rome (Italie), le German Rumfest de Berlin (Allemagne), le BRC de Barcelone (Espagne) et nous allons finir au Rhum Day de Milan, en Italie. A côté de cela, nous essayons toujours d’organiser l’un ou l’autre événement (dégustation, masterclass) avec des partenaires locaux, dans la ville où nous nous situons ou dans une ville proche. Du coup, nous irons également dans des bars et chez des cavistes au Luxembourg, à Londres ou encore à l’île Maurice.
Comment gérez vous la logistique complexe d’un tel tour du monde avec autant de marques de rhums? En mode fly case comme les groupes de musique ou en caravane comme les forains ?
Benoit Bail : La logistique est en effet le gros problème de ce genre de projet, sans parler des douanes et autres taxes d’importation auxquelles peuvent être soumis les alcools. Du coup, nous avons préféré mettre en place un système d’accompagnement des marques et distilleries qui envoient directement leurs produits sur les salons en question et nous récupérons la marchandise sur place. Nous les accompagnons bien évidemment dans les démarches nécessaires pour tout ces envois.
Agricole Tour 2017
L’édition 2017 de l’Agricole Tour commencera donc le 11 mai, lors d’une dégustation au Luxembourg et durera jusqu’au mois de novembre. Il sera possible de suivre l’évolution de ce projet quotidiennement via la page Facebook de The Rum Embassy.