Pour le consommateur, l’âge reste un gage de qualité et plus cet âge sera élevé, plus il sera prêt à y mettre le prix. Mais cela reste une notion toute relative quant à la qualité intrinsèque du produit et, à toutes les époques, l’âge des rhums a fait débat. Si l’on sait compter et lire, avec parfois l’aide de quelques rudiments d’anglais ou d’espagnol, on devrait pouvoir connaître l’âge d’un rhum. Mais d’une part, toutes les mentions d’âge sur les étiquettes des bouteilles de rhum ne sont pas forcément numériques et d’autre part tous ses chiffres ne correspondent pas à la même définition.
En Europe, l’âge d’un spiritueux correspond aux nombres d’années passées dans des contenants en chêne de petite ou moyenne taille. Certains considèrent même que seuls les fûts d’une capacité de quelques centaines de litres maximum sont à prendre en compte et que les plus vastes contenants ne peuvent donner un véritable rhum vieux mais seulement des rhums ambrés, élevés sous bois.