La maison Longueteau s’est dotée d’une ambassadrice qui allie le charme à une motivation sans faille en la personne de Clémence Botino, Miss Guadeloupe 2019 et Miss France 2020. Interview croisée de François Longueteau et de celle qui désormais portera haut les couleurs du rhum guadeloupéen partout sur la planète… Jusque dans le saint des saints du concours de Miss Univers !
Fabien Humbert : Clémence, est-ce que vous étiez une amatrice de rhum avant de pousser la porte de la distillerie Longueteau ?
Clémence Botino : A la base, je ne suis pas une amatrice éclairée de rhum mais c’était quand même dans mon environnement culturel, je suis Guadeloupéenne. Je me suis rendu compte que beaucoup de monde en buvait, les jeunes comme les moins jeunes, y compris moi, mais qu’au fond on ne savait pas réellement ce qu’était le rhum, son histoire. C’est pourquoi j’ai eu envie d’en apprendre plus.
FH : Et pourquoi avez-vous pensé à Longueteau ?
CB : Ce sont les premiers rhums que j’ai vraiment apprécié boire, sous forme de punch. Pendant le concours de Miss France, je rapportais souvent des bouteilles de punch coco ou maracuja Longueteau et c’est un cadeau qui faisait vraiment plaisir aux gens. Donc quand j’ai voulu en savoir davantage sur le rhum et m’y investir, c’est à eux que j’ai pensé.
FH : Et comment s’est passé le premier contact ?
Au départ, j’ai appelé le standard et je pense que le staff a cru à un canular, c’était en février 2021. J’avais l’impression qu’ils ne m’avaient pas trop prise au sérieux et j’étais un peu vexée. Mais en fait François m’a rappelé, il m’a proposé qu’on se rencontre donc j’ai repoussé mon billet de retour pour Paris et on s’est vu à la distillerie.
FH : Et pour vous François ?
François Longueteau : Ce n’était pas prévu ! Aller chercher une ancienne miss France pour représenter la marque ne faisait partie ni de notre stratégie ni de nos idées. C’est donc bien Clémence qui a appelé et c’est vrai que ça a été une surprise pour nous.
Dès le premier contact au téléphone, on s’est rendu compte qu’elle avait des idées, un projet, une envie. Donc nous avons discuté pour que ce projet devienne commun et qu’on défende des valeurs communes. Clémence est une passionnée d’histoire en général et d’histoire de l’art en particulier.
FH : Donc à l’origine il y avait cette approche par l’histoire et le patrimoine dans votre démarche, Clémence ?
CB : Oui, les questions liées à l’histoire et à la culture sont mes sujets d’étude. Je suis en master d’histoire de l’art et le sujet de mon mémoire est « l’histoire de la mode aux Caraïbes. »