Quand le rhum n’est-il plus du rhum ? C’est la question qui a été posée par Ian Burrell lors d’une conférence/débat à Tales of the Cocktails à la Nouvelle Orléans. Nous avons choisi de donner la parole à ceux qui font le rhum. Ce sera notre feuilleton de l’été. Nous posons à chacun les mêmes questions. Aujourd’hui, nous faisons cependant une exception en interrogeant un amateur bien connu des autres amateurs, connu aussi pour sa franchise. Sans langue de bois et sans concession…
1/ Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Olivier, connu sous le pseudo Od Underwood sur internet, j’ai 35 ans. Simple amateur de rhum et non professionnel, je suis membre depuis quelques années du groupe Facebook » La Confrérie du Rhum » et l’un des administrateurs de « La Communauté du Rhum Agricole ».
2/ Comment êtes-vous venu au rhum ?
Comme beaucoup de personnes, j’ai découvert le rhum en soirée par le biais de cocktails et mélanges plus ou moins heureux, généralement avec des rhums peu qualitatifs. J’ai ensuite découvert lors de voyages des produits de meilleure qualités, mais c’est il y a quatre ans, durant un séjour en Martinique, que je suis tombé « amoureux » du rhum en découvrant des Maisons comme Neisson, Depaz, HSE ou Trois Rivières. Depuis j’ai cherché à approfondir mes connaissances tout d’abord en goutant le plus de rhum/rum/ron possible et ensuite en m’intéressant aux procédés de fabrication et à l’histoire. Après un tour du monde du rhum m’ayant occasionné bon nombre de déceptions, je suis revenu à mon amour premier, le rhum agricole.
3/ Selon vous, quand le rhum cesse-t-il d’être du rhum ?
Vaste débat qui soulève plusieurs problématiques dont celle de la réglementation des informations portées sur les bouteilles.