Les yeux dans le shaker : Georgi Radev, le nouveau maître des cocktails exotiques

Vous ne connaissez pas encore Georgi Radev ? Depuis plus de quinze ans, cette figure londonienne du bar défend, avec sa chemise à fleurs et son éclatant sourire, les couleurs du monde du rhum et du Tiki à travers toute la planète. Après avoir fait rayonner le bar Mahiki, ce chef barman passionné met en lumière toute sa vision moderne des boissons tropicales et du spiritueux de canne à sucre avec son premier établissement Laki Kane ouvert l’an passé. Rencontre.

Georgi Radev

Laurence Marot : Quel est votre background avant de devenir barman ?

Georgi Radev : J’ai terminé mes études en Bulgarie dans le secteur de la banque et des assurances. Au bout d’un mois d’activité, j’ai compris que le rythme de 9 heures à 17 heures allait venir à bout de ma personne.

A cette époque, j’adorais sortir, observer les barmen travailler, et m’amuser. Je suis quelqu’un de pétillant. J’aime rendre les gens heureux. J’ai vite senti que c’est dans ce domaine que je voulais exercer. J’ai suivi très vite des cours pour barman, organisés par les directeurs de la Bulgarian Association of Bartenders et la suite, comme on dit, appartient à l’histoire.

LR : Quelle est ta première passion le Tiki ou le rhum ? Comment les as-tu découvert ?

GR : Ma première passion était le rhum. En 2004, le mixologue britannique Richard Wood m’a introduit au monde du rhum au bar du Floridita à Londres (fermé aujourd’hui) et m’a transmis toute sa passion. J’ai ensuite rejoint le bar Mahiki en 2006, c’est à moment-là que j’ai été initié à l’univers du Tiki.

Cette culture correspondait parfaitement à ma personnalité : rhum, ingrédients tropicaux, style de vie cool, bonheur et Aloha Spirit avec la transmission d’énergie positive. Aujourd’hui, le rhum et le Tiki sont devenus les deux grandes passions de ma vie et m’ont conduit à ouvrir le bar Laki Kane. Ce « Tropical Escape Bar » reflète tout mon amour pour le Tiki et les boissons tropicales, et sa distillerie, The Spiced Dry Rum Club, basé à l’étage, celui du rhum.

C’est le seul endroit au monde pour maîtriser le rhum de A à Z : élaborer son propre Rhum Spiced Dry, et rentrer chez soin avec une bouteille distillée par ses soins en sélectionnant ses ingrédients, épices et fruits secs.

LR : Qu’est-ce qui vous attire dans le monde du Tiki ? L’Aloha Spirit ?

GR : Le fait d’aimer le Tiki relève de beaucoup de choses. L’Aloha Spirit est certainement l’une de ses principales raisons. Avant de découvrir le Tiki, je croyais déjà aux partages des énergies positives. Au quotidien, j’essaie de garder le sourire, d’aider les gens et de les rendre heureux autant que je peux.

Si vous avez eu l’occasion de participer à n’importe quel festival de Tiki, vous comprendrez : la beauté et le bonheur sont omniprésent. Le monde du Tiki ne se limite pas à l’Aloha, mais il m’a poussé à m’y intéresser. Tout dans cette culture vous rend heureux, vous aide à vous évader et vous donne le sentiment d’être en vacances au paradis.

La décoration, la mise en scène, le personnel convivial, la musique, le rhum, les cocktails et bien d’autres facteurs qui nourrissent votre bien-être. 

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Cet article est issu de l’édition Rumporter de septembre 2019

Rumporter Magazine Septembre 2019

 

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