Avertissement : mon introduction va taper fort. Le Rhum Fest c’est bien. Voilà ! Je vous avais prévenu.
Second avertissement : à la relecture de cet article, je me rends compte qu’il sonne un peu « fan boy » (oui peut-être même beaucoup, je vous l’accorde), mais la raison est simple : j’ai vraiment passé d’excellents moments, donc forcément cela se ressent dans l’article ?
« Quel rapport entre les bars à cocktails et le Rhum Fest ? » me direz-vous ; question légitime. L’explication est simple : jusqu’à très récemment je ne connaissais pas ces établissements. Mais voilà, il y a presque deux mois de cela se tenait le Rhum Fest Paris et vous avez déjà tout lu sur ce sujet (surtout si vous suivez mon blog bien sûr !). Mais qui dit Rhum Fest, dit Rhum Fest awards, compétition qui récompense les meilleurs rhums de leur catégorie et qui se déroule les quelques semaines précédant l’événement. Avec en point d’orgue, les phases finales qui ont lieu seulement quelques jours avant cette grand-messe du rhum et qui réunissent des connaisseurs du monde entier, venus juger les compétiteurs ayant passés les pré-sélections. Ça c’est la journée, mais le soir il se passe aussi des choses ?
Je vais vous parler d’une des soirées passée en compagnie des autres jurés de la phase finale de ce concours. Il faut d’abord s’imaginer une bande de joyeux drilles, tous amateurs de rhum, réunis ensemble à Paris, n’ayant pour unique but que de sortir le soir afin de passer du bon temps (et accessoirement de juger des rhums la journée ?).
Nous voilà donc guidé par notre sympathique GO (salut Marc o/) pour un Paris by night à la découverte de cocktails bars à la pointe de cette « nouvelle » scène parisienne. Et là, on a un peu l’embarras du choix, mais notre dévolu a été jeté sur trois de ces établissements.
Les bons cocktails, c’est bon, et les mauvais cocktails, c’est mauvais, mais bon, là ils étaient bons…
Trois bars, quatre cocktails ! Enfin là il y en a six mais seuls quatre étaient à moi ?
Le Mabel bien sûr, et sa devanture qui met en avant ses cockt… ah non, ses sandwichs au fromage grillé ! Car non seulement vous pouvez y déguster de succulents cocktails créés et réalisés par Joseph, le patron des lieux, mais vous pourrez également vous sustenter grâce aux délicieux et roboratifs sandwichs préparés d’une main experte par Samantha, son associée. Ma paire préférée : le tea-punch (ça c’est le liquide) et le signature pulled-pork (ça le solide et c’est tant mieux parce que bon, un cocktail au pulled-pork, ça doit être franchement dégueu…).
RENCONTRE AVEC JOSEPH AKHAVAN, FONDATEUR DE MABEL
De quoi ressortir fringuant pour de nouvelles aventures à quelques centaines de mètres de là, au Syndicat. La particularité de l’endroit ? Tous les alcools servis sont français, yes sir ! Heureusement, on a de la chance nous autres français, on possède un éventail très complet de tout ce qui se fait de meilleur en termes de spiritueux : rhum, armagnac, whisky, cognac, vodka, calvados… Et encore, il ne s’agit là que des spiritueux, mais les liqueurs sont également légions, bref, pas de quoi s’ennuyer. Lumière tamisée, ambiance vivante et décontractée, grande ouverture sur la rue, autant de critères qui risquent bien de vous attirer dans ce lieu doté d’un personnel à l’activité frénétique (il faut bien, pour servir tous les clients) mais précise (il faut bien, pour que ces clients soient comblés ?).
Troisième et dernière étape, un peu plus à l’est : le Gravity Bar. Et là, la première chose qui frappe, ce sont les courbes ! Non je ne parle de ça, bande d’obsédés. Les courbes en bois qui parcourent, telle une vague, les murs et le plafond de ce bar. La lumière est voilée et l’on s’y sent instantanément à l’aise. Deux hipsters en tablier de cuir (« Tiens voilà du boudin, voilà du boudin ! ») officient et vous offrent leurs créations aussi originales que goûteuses.
Dondé esta la discoteca?
C’est à ce moment de la soirée qu’il est temps de rentrer ! Mais avant de clore ce chapitre, laissez-moi vous donne trois conseils : asseyez-vous au bar si vous le pouvez, vous aurez alors tout le loisir de regarder les artistes mixologues développer leur art ; personnellement je suis hypnotisé à chaque fois !
Le second conseil : essayez de ne pas tomber à une table avec trois personnes qui parlent une langue que vous ne comprenez pas, ça limite les échanges ? J’ai bien essayé de m’en sortir à coup de « C’est pas faux », mais je pense avoir été démasqué très tôt ?
Pour finir, même si c’est peut-être un tantinet plus compliqué, si vous avez la possibilité de vous entourer d’amateurs internationaux, sautez sur l’occasion. Vous aurez le droit à des points de vue variés sur certains sujets rhumesques, des anecdotes inattendues et bien sûrs, internationaux ou pas, des moments de partage.