Avec sa liqueur Amashia, Jean-François Kodjo réinvente le Sodabi arrangé

Eau-de-vie de palme traditionnelle du Bénin et du Togo, le Sodabi est en train de gagner ses lettres de noblesse. Jean-François Kodjo, un Togolais qui a lancé sa propre marque, Amashia, nous en dit plus sur la nouvelle sensation africaine.

Amashia liqueur

Connaissez-vous le sobadi ? Non il ne s’agit pas d’une de ces danses exotiques qui font fureur actuellement, mais bien d’une boisson spiritueuse traditionnelle des pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin et au Togo.

A l’instar du koutoukou en Côte d’Ivoire, l’ogogoro au Nigeria ou l’akpeteshie au Ghana, c’est une eau-de-vie de vin de palme. D’après l’histoire la plus communément admise, ce sont deux frères Béninois, Gbéhalaton et Bonou kiti Sodabi originaires du village de Sèdjè Houégoudo dans le district d’Allada, qui l’auraient mis au point après avoir participé à la première guerre mondiale en Europe et s’y être initiés aux techniques de distillation.

A leur retour au pays, ils mirent au point un alambic artisanal et commencèrent à distiller une eau-de-vie à partir de bananes fermentées, qui sera appelée « Ahankou  » ou « Anko ». Après ce premier essai, ils se lancent en 1926 dans la production d’un spiritueux élaboré à partir de vin de palme.

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