Les boissons 0,0% ont le vent en poupe. Elles permettent à celles et ceux qui ne boivent pas d’alcool d’accéder à des alternatives crédibles, et à celles et ceux qui en boivent de faire une pause dans leur consommation, tout en se faisant plaisir. On trouve sur le marché de plus en plus de « rhums » sans alcool,pas toujours réussis, mais parfois agréables en cocktails.
« Mais ils sont tombés sur la tête !? ». Telle est sans doute la réaction que vous avez eue en lisant le sommaire de ce numéro 26 de Rumporter. En effet, consacrer un article aux « rhums » sans alcool ne va pas de soi. D’abord parce que légalement, il ne s’agit pas de rhum. Dans l’Union européenne, un rhum doit en effet afficher au moins 37,5 % d’alcool. C’est donc par commodité que nous parlerons ici de » rhums » sans alcool, et nous n’oublierons pas les guillemets de circonstance.
Alors, pourquoi parler de ces drôles de boissons qui ne sont pas du rhum, mais qui tentent avec plus ou moins de succès d’en reproduire les caractéristiques ? Parce qu’il y a, qu’on le veuille ou non, une véritable tendance qui traverse les sociétés occidentales depuis quelques années, et qui s’amplifie actuellement : le peu ou sans alcool (NoLo).