Comme nous pouvons le constater à l’issue de cette entrevue avec Emmanuelle Parent (La Favorite) et Cyrille Lawson (HSE) , Facebook est un outil précieux pour la communication et le développement pour les pros, mais qui favorise également le contact humain. Nous allons donc parlez maintenant de l’humain justement. De ces personnes qui font vivre ou administrent les groupes de passionnés.
Et pour traiter de ce sujet, j’ai choisi de questionner plusieurs personnes. Tout d’abord, je vais me tourner vers le plus grand et probablement plus connu des groupes francophones, à savoir « La Confrérie du Rhum » et son créateur Benoit Bail.
La Confrérie du Rhum ; premier groupe français et surtout à ma connaissance celui comptant le plus de membres au monde. C’est pour ma part, comme pour bon nombre d’entre nous, avec ce groupe que j’ai tant appris et découvert sur le rhum. Des rencontres, des discussions passionnantes et passionnées. Des clash. Des rappels à l’ordre. De franches rigolades. Tout cela jusqu’à…mon éviction. Et oui. Je me suis fait virer.
Mais n’étant pas rancunier, c’est avec plaisir que j’interroge Benoit Bail pour cette première interview. D’autant moins rancunier que comme je le disais, ce groupe m’a énormément apporté et que je ne peux le renier.
OD : Salut Benoit, merci de prendre le temps de me répondre. J’étais obligé de te poser quelques questions tant tu es rattaché au thème de cet article, le rhum et Facebook. Mais c’est une interview vérité. Pas de langue de bois. On dit tout.Ca fait de toute façon longtemps que l’on a pour habitude de ne pas se ménager nous deux.
Tu es à l’origine du plus grand groupe d’amateurs de rhum, j’ai nommé la Confrérie du Rhum. Peux-tu revenir brièvement sur la création de ce groupe? Ce qui t’as poussé à le créer et ce que tu imaginais de son évolution ?
BB : Il y a un peu plus de 5 ans maintenant, j’avais un emploi du temps qui me permettait de me consacrer à certaines de mes passions, dont le rhum faisait partie. Malheureusement, dans mon entourage, je ne connaissais personne qui partageait cette même passion.
Ayant ensuite un peu fouillé sur la toile, certains groupes Facebook anglophones ou encore un forum sur les rhums arrangés m’ont permis de trouver d’autres amateurs de rhum avec qui discuter et échanger, cependant j’ai rapidement remarqué que ce genre de groupe Facebook n’existait pas en version francophone et j’ai tout simplement pris la peine d’en créer un et d’y inviter dans un premier temps, tous les francophones que j’avais croisé sur les autres groupes et forums. C’est ainsi que la Confrérie du Rhum est née.
Après, je n’attendais absolument rien de ce groupe en le lançant, si ce n’est que de partager une passion commune. Je ne m’attendais certainement pas à ce qu’il évolue de la sorte. C’était inimaginable.