Rencontre avec Nicolas Josset, Ambassadeur de la marque Kraken

Cet ancien batteur professionnel reconverti dans les spiritueux nous accompagne dans l’univers très rock de la fameuse marque aux tentacules, un des acteurs principaux du très porteur marché des rhums « spiced ».

Nicolas Josset Ambassadeur Kraken

Fabien Humbert : Qu’est-ce que c’est exactement un ambassadeur de marque ?

Nicolas Josset : Il s’agit d’incarner l’image de la marque, en l’occurrence Kraken, de faire le lien entre les différents intervenants que ce soient les propriétaires de la marque, ses distributeurs, les clients, la presse… Depuis que La Martiniquaise a repris la distribution en janvier 2020, ils essaient d’accentuer l’image rock’n’roll, tatouages, en marge, de The Kraken.

FH : Donc il faut forcément être tatoué pour boire du Kraken ?

NJ : (Rires) Non bien sûr, mais c’est vrai que le cœur de cible ce sont des trentenaires un peu rock qui veulent se faire plaisir avec un produit de qualité un peu différent. Prenez, moi par exemple, j’ai eu une première vie de musicien. J’ai été batteur professionnel, notamment pour Norbert Krief l’ex-guitariste de Trust, Johnny Hallyday, ou encore Max Boublil lorsqu’il publiait des chansons humoristiques. A 30 ans j’ai décidé d’arrêter et d’aller vers l’univers des spiritueux et de la mixologie. J’ai notamment travaillé au Ballroom, au 1802… Et depuis juin 2020, je suis ambassadeur de la marque Kraken.

« Notre cœur de cible est les trentenaires un peu rock qui veulent se faire plaisir avec un produit de qualité un peu différent. »

FH : En quoi Kraken est différent de ses concurrents sur le marché des épicés ?

NJ : Déjà c’est un black spiced rum, c’est un peu différent car le temps de vieillissement est plus long, entre 12 et 24 mois dans des fûts de chêne américain. C’est un rhum de mélasse qui titre 40°, qui a été distillé en pot still et qui vient des Iles Vierges. Après vieillissement on y fait macérer des épices, il y a 11 aromates : vanille, gingembre, cannelle, girofle…

Nicolas Josset Ambassadeur Kraken

FH : Mais Kraken est-il vraiment un rhum selon la législation européenne ?

NJ : Vous touchez le point sensible, en France, nous sommes considérés comme une boisson spiritueuse à base de rhum car on ajoute des arômes de macération d’épices, au rhum. Nous ne sommes pas sur un produit de dégustation pointu, donc ça ne pose pas de problèmes pour nos consommateurs.

FH : Comment déguste-t-on Kraken ?

NJ : Comme il s’agit d’un rhum de mélasse agrémenté d’épices, c’est assez abordable. Sa large palette de saveurs lui permet d’être consommé en long drink, en shots mais aussi en cocktails. Dans les évènements, j’aime par exemple le faire découvrir en Negroni avec un bitter et une liqueur extra dry de café), en punch avec banane, coco, cacahuètes…

« J’aime le faire découvrir en Negroni »

FH :Quelles sont les nouveautés à venir pour la marque ?

NJ : Nous allons étendre la distribution de notre version 47° qui était réservé aux cavistes, aux bars et restaurants. L’étiquette sera plus différenciée, puisqu’au lieu d’être blanche avec le logo noir, elle sera noire avec le poulpe emblématique en blanc. En termes de goûts, la longueur en bouche est moins importante, mais le kick alcooleux fait ressortir plus d’épices.

FH : Le mot de la fin, puisque vous êtes musicien, qu’est-ce qu’on écoute en buvant un verre de Kraken ?

NJ : Je dirai du rock mais comme Charlie Watts vient de décéder, je lui rendrai hommage en répondant un titre des Rolling Stones.


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Édition été 2021

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