Ah Le Carbet. Charmante petite bourgade martiniquaise située au nord ouest de l’île sur la côte caraïbe. Ses plages de sable noir, ses habitants chaleureux, sa cascade, son musée… mais je m’égare. Ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est bien entendu sa distillerie. Neisson.
Ceux qui me connaissent le savent. Pour les autres je me dois de préciser quelque chose. Je suis un fan inconditionnel de cette maison et de ses rhums. Je serai donc totalement partial et ne ferai preuve d’aucune objectivité. Ces quelques lignes ne seront qu’une ode à cette distillerie que j’affectionne tant. Et ne vous attendez pas à des notes de dégustation pointues et à la pertinence exacerbée. Pourquoi ? Déjà tout simplement parce que je n’en suis pas capable. Alors non. Vous ne trouverez pas dans mes écrits de « notes de canne fraîchement coupée un matin ensoleillé », « de pointes de muscade râpée délicatement » ou de « touches d’agrume cueillit à maturité ». Mais simplement à mon ressentit sur ces différents rhums. Et puis des notes pointues et professionnelles sont déjà sorties, alors pourquoi faire doublon ? Surtout si c’est pour être de moindre qualité…
Ce postulat étant posé, entrons dans le vif du sujet. Pourquoi cet article?
Et bien comme vous le savez probablement la distillerie fête cette année ses 85 ans, et à cette occasion une refonte de la gamme est en marche. Nous avions déjà eu fin 2016 la sortie de trois rhums blancs bio et d’un millésime 2007 décliné en trois versions, mais quatre autres nouveautés font leur apparition en ce début d’année.
L’occasion idéale pour vous faire un retour sur ces sorties et pour retracer brièvement l’histoire de la marque, mais également pour soulever une question. Pourquoi les rhums Neisson sont-ils , je ne dirais pas unanimement mais plutôt majoritairement, reconnus comme l’un des meilleur au monde? (et je suis par contre là presque objectif, vous le verrez par la suite).
Présentation de la distillerie Neisson et son histoire
C’est en Novembre 2012, durant un séjour en Martinique pour le mariage d’un couple d’amis d’enfance (coucou Alice et Nico, vous avez vu, je vous ai casé dans Rumporter! C’est pas la classe ça?!?!) que j’ai pour la première fois découvert les rhums Neisson en franchissant cette superbe grille noire et rouge.
Un instant magique qui me changera à tout jamais. Mais une fois de plus je m’égare et ce n’est pas mon histoire qui vous intéresse j’imagine. Par contre si vous le souhaitez n’hésitez pas à écrire à la rédaction et je vous ferai un article sur moi. Je l’intitulerai sobrement et sans prétention «OD, où l’histoire de la rencontre entre un homme et le vesou». Ça aurait de la gueule non? Mais revenons à l‘essentiel…