Magnifica de Faria redonne ses lettres de noblesse à la cachaça

Alors qu’au Brésil les cachaças d' »alambique » sont en passe d’obtenir une dénomination qui vont les distinguer des cachaças industrielles, cette marque haut de gamme est en train de s’imposer sur un marché français encore habitué aux cachaças peu aromatiques qu’on sert en cocktail. Tout le contraire des savoureux jus élaborés par la famille de Faria.

Magnifica cachaça

Lorsque l’ingénieur João Luiz de Faria se lance dans la production de cachaça ‘de alambic’ en 1985, il passe pour un fou, à moins que ce ne soit un visionnaire. Un fou, parce qu’à l’époque les Brésiliens boivent avant tout de la cachaça industrielle, produite en millions de litres par des grands groupes et que le marché des cachaças premiums n’existe pas encore.

Un visionnaire, parce qu’au bout de 30 ans de travail acharné, il est parvenu à placer sa marque la cachaça Magnifica sur la mappemonde des spiritueux de qualité, au Brésil (en particulier à Rio de Janeiro), mais aussi, au Royaume-Uni, en Allemagne, et récemment, aux USA et en France.

L’ancêtre du rhum agricole ?

Mais n’allons pas trop vite. Pour comprendre l’histoire de la famille de Faria et de la cachaça Magnifica, il faut remonter au tout début du XVIe siècle (1500), et à la ‘découverte’ du Brésil par les Portugais.

Alors que les Français et les Anglais se conquièrent petit à petit les Caraïbes et surtout que les Espagnols se taillent un immense empire dans le ‘nouveau monde’ (Caraïbes, Amérique du sud et centrale), le petit royaume du Portugal parvient à revendiquer et à coloniser un territoire gigantesque, qui deviendra le Brésil.

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