Les ventes de rhum poursuivent leur hausse, malgré la pandémie et le dévissement du circuit CHR.
L’année 2020 aura à bien des égards été celle des montages russes, ou de l’ascenseur émotionnel, pour le monde du rhum. Producteurs, distributeurs, agents, restaurateurs, bartenders, cavistes, gérants de grandes surfaces, amateurs… professionnels et particuliers ont vécu au gré des soubresauts provoqués par la crise du covid 19. Et au final, le tableau, bien que contrasté, est assez positif pour les ventes de rhum en France.
La grande distribution profite de l’aubaine
Dès le premier confinement de mars 2020, les grandes surfaces ou supermarchés de proximité, ont tiré leur épingle du jeu car ils ont pu rester ouvertes, là où certains circuits de distribution privilégié du rhum devaient baisser le rideau.
Les ventes de bouteilles de rhum ont en effet progressé de 6,5% au global, avec 31 537 000 litres vendus. Une belle performance qui cache une réalité plus complexe. Ainsi les rhums blancs, plus gros pourvoyeurs de volumes dans l’Hexagone, enregistraient une baisse de 1% à 19 529 000 litres. Un petit point suffit à amoindrir la progression du rayon rhums, pourtant boosté par ailleurs par toutes les autres catégories : « darks » +9,9% à 3 229 00 litres, « spiced » +28,3% à 5 261 000 litres, vieux +20,3% à 1 743 000 et arrangés…+60,7% à 1 774 litres !