La Compagnie des Indes continue l’aventure avec des single casks …

Depuis quelques mois, les amateurs de la Compagnie des Indes, embouteilleur indépendant de précieux jus venus attendent avec impatience les nouveaux assemblages élaborés par Florent Beuchet, fondateur de la marque. Et bien ils débarquent enfin, et en force, avec dix nouveautés dont certains ne devraient pas laisser indifférents les férus d’insolites vieillissements. Pour la gamme de single casks, l’embouteilleur lance sept nouvelles références : un second batch du Dominidad 15 ans (assemblage de rhums de la République Dominicaine et de Trinidad), un Guatemala 9 ans de chez Darsa, deux Belize 10 ans de chez Travellers, un en version réduite et l’autre en brut de fût, deux Jamaïcains de chez Hampden avec un 16 ans élevé en fût d’Armagnac en version réduite et un 24 ans (!) en brut de fût. Et, cerise sur le gâteau, Florent nous propose un Barbade 20 ans provenant de multiples distilleries. C’est à se demander si le cri d’alerte poussé par Florent dans nos colonnes en mai dernier n’était qu’une déprime passagère…

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Et le feu d’artifice n’est pas fini car la Compagnie des Indes poursuit également sa quête de vieillissements expérimentaux avec trois cuvées aux saveurs ébouriffantes.Démarrons par le Oktoberum, un assemblage de rhums jamaïcains de 5 ans d’âges minimum, subissant une maturation spéciale en fûts ayant contenus à la fois du Macvin et du vin Jaune (du Jura) pendant 5 ans, du whisky pendant 7 ans et enfin de la bière pendant 3 ans Du jamais vu ! Bienvenu aussi à Boulet de canon 3 caractérisé par des notes fumées prononcées. Ce blend a été spécialement adapté pour supporter une réduction avec une infusion des deux thés les plus fumés au monde, le taïwanais thé du tigre et le chinoins Lapsang. Un procédé technique unique ! Et accueillons le DarKlice qui s’addresser aux palais nordiques. Cet assemblage de plusieurs rhums des caraïbes est réduit avec une infusion d’eau réglissée. Cette cuvée insolite a été spécialement conçue pour le marché danois, accro à cette plante. Est-ce qu’on est encore dans le rhum, les esprits grincheux trouveront toujours à redire mais ce qui est vraiment intéressant avec la compagnie des Indes, c’est que tout est fait, et depuis le début, en toute transparence. Alors comme le répète souvent Christian Vergier, soyons vigileants mais dégustons juste.