Comme vous le savez peut-être, la fin de l’hiver et le début du printemps marquent, chaque nouvelle année, outre l’arrivée des beaux jours, le départ de la saison des salons, de ceux qui nous importent en tout cas (oui parce que les jours qui s’allongent et les températures qui s’adoucissent, on s’en tamponne : il y a des priorités dans la vie !). Fin février-début mars, se tient, Porte de Versailles, le Salon de l’Agriculture, puis début avril, le Rhum Fest au Parc Floral à Vincennes.
Peu de points communs entre ces deux événements, mais un de taille pour tout amateur d’eau de vie de canne : la possibilité de déguster du rhum. A part ça, une différence majeure, puisqu’il est possible au Rhum Fest de tâter le cul des vaches en compagnie de Jacques Chirac, alors qu’un Salon de l’Agri… Ah non pardon, je viens de recevoir un appel de mon agent, il semblerait que je me sois fourvoyé.
Bref, revenons-en aux points communs, avec un second, qui lui n’est pas directement lié aux salons en eux-mêmes : l’existence d’un concours leur étant associé.
Laissez-moi donc vous parler des concours rhum, essentiellement au travers de ceux cités plus haut – nous nous attarderons bien plus sur les Rhum Fest Awards où il passe quand même plus de choses.
« Les salons c’est bien, avec un concours c’est mieux »
Mettez-vous en tête que chaque concours est différent. Les catégories de rhum dégustés, la durée de la dégustation, les autres jurés, les critères à noter, les provenances de ces rhums, le lieu où se passe la dégustation… sont autant de facteurs qui rendent chacun de ces événements uniques. Au Concours Général Agricole, vous n’aurez à juger que des produits français, principe même de ce concours. Et le tout se fera en environ une heure pour une catégorie de rhum bien particulière (entre 4 et 7 rhums) – ce qui vous laissera amplement le temps d’aller faire un tour sur le salon en lui-même, rendre visite aux quelques distilleries présentes et prolonger la dégustation matinale, histoire de se détendre un peu.