Créé en 2012 par un Britannique créatif et spécialiste des spiritueux, Don Papa est l’emblème du succès international des spiritueux philippins, héritier d’une tradition rhumière vieille plus de 150 ans. Rumporter a traversé la moitié du globe pour percer l’histoire et l’univers de ce phénomène, produit sur l’île de Negros et investi largement dans le monde de la gastronomie et de la mixologie du pays. Récit de ce road trip tropical.
Le grand départ vers Sugarlandia
22 avril, 14 h – 15°C. Rendez-vous à l’aéroport Charles de Gaulle entre confrères journalistes, bartenders (pour certain en herbe) pour s’envoler vers Sugarlandia, le pays de Don Papa, le célèbre rhum philippin au profil ultra gourmand qui a ouvert les portes de cette catégorie de spiritueux exotique à de nombreux néophytes du monde entier. La route est longue pour rejoindre l’archipel aux 7 107 îles en plein Pacifique. Presque quinze heures de vol avant d’atterrir sous les premières chaleurs capiteuses de Manille, la capitale des Philippines sise sur l’île de Luzon au nord du pays.
Première rencontre entre la gastronomie et Don Papa à Manille
23 avril, Manille, 19h – 29°C. Check-in à l’hôtel, douche revigorante et guide du programme de la semaine de Don Papa en mains, direction l’une des tables les plus bluffantes de la ville, Toyo Eatery à Makati, un quartier à l’image de Manhattan, vibrant et branché, avec l’équipe de Don Papa dont son fondateur Stephen Carroll, son associé Andrew Garcia, les deux ambassadeurs de la marque, Matthias Cadéac d’Arbaud et Pablo Daninos. Le décor est loin des clichés exotiques. Honneur ici au style épuré scandinave, embelli par un mélange de bois et de pierre.
Le chef du Toyo Eatery, Jordy Navarra, ancien du Fat Duck aux abords de Londres (autrefois classé meilleur restaurant du monde au 50 Best) est réputé pour sa cuisine expérimentale avec des ingrédients locaux et des cocktails sur le même tempo. Pour un premier dîner aux Philippines, on ne s’attendait pas à un niveau gustatif aussi créatif. Les festivités commencent par un long drink rafraichissant et pimenté composé de Don Papa 7 ans, de vin de canne à sucre, de jus de citron vert, de liqueur d’abricot et de ginger ale local. Efficace ! Les petites assiettes de haut vol s’enchaînent. Mention spéciale pour les huîtres aux pickles de concombre, citron vert et basilic.
Visite du site de production de Don Papa, la distillerie Bago
24 avril, 7h30 – 25°C. Pas le temps de chômer. Cap sur l’île de Negros, berceau du rhum Don Papa. Entre palmiers et bitume, c’est à la colossale distillerie Bago que nous avons rendez-vous, lieu de production déployé sur 115 hectares et choisi par la société Bleeding Heart Rum Company, créateur de Don Papa.
Cette grosse machine de l’agro-alimentaire est structurée en trois branches : la bière avec la fameuse San Miguel (le Japonais Kirin est partenaire à 40 %), les spiritueux à des prix mini comme le gin Ginebra San Miguel (leader mondial de la catégorie en volume, ndlr), le brandy coupé Primera, le rhum maison, et enfin, dernière section, la production de gaz carbonique destiné aux softs comme Coca-Cola.