Le premier maître du rhum cubain, José Pablo Navarro Campa, est décédé le 10 septembre. Nous avons traduit le communiqué posté sur Facebook par la Corporación Cuba Ron S.A.
« C’est avec une profonde tristesse que la Corporación Cuba Ron S.A. reçoit la nouvelle de la mort du premier maître du rhum cubain, José Pablo Navarro Campa, un bastion du savoir et du patrimoine que les essences de canne à sucre préservent.
Navarro a présenté des idées d’une importance vitale pour que les générations actuelles et futures puissent perpétuer la tradition du meilleur rhum du monde, le rhum cubain, qui, selon lui, ne peut être fabriqué en dehors de Cuba.
Son travail nous est laissé en héritage, l’expérience que ses paroles ont transmise à chaque événement et colloque : « Le maître du rhum cubain doit être capable de rêver de ce que quelqu’un d’autre doit faire, il doit être une personne de science, de droit et surtout une personne de rêve. Celui qui ne sait pas rêver, ne doit pas essayer d’en être un ».
Son travail dans l’industrie du rhum cubain comprend une variété appréciable d’aspects qui ont peu à peu construit une intégralité qui va de la canne à sucre au rhum fini ; la production directe jusqu’aux enquêtes, projets, conceptions techniques, projection d’usines complètes ; les décisions immédiates pour des urgences de production jusqu’à l’attente patiente de compléter dans les années le vieillissement nécessaire ; garantir la stabilité d’un rhum connu jusqu’au développement de nouveaux rhums par les exigences du marché ; Le soin et la commande des aguardientes et des rhums dans une distillerie jusqu’à s’engager avec tous les producteurs de rhum du pays ; les exigences de la production d’alcool pur jusqu’à la richesse des mélanges nécessaires dans les aguardientes et les rhums ; l’exigence du résultat économique jusqu’à la stabilité de la qualité du rhum cubain qui préserve aussi la tradition héritée ; l’urgence du résultat d’aujourd’hui jusqu’à rêver et garantir demain ; l’approfondissement personnel de la connaissance jusqu’à la satisfaction de la partager et de la transmettre, voire de la présenter dans les forums nationaux et internationaux. Il reste alors à l’honorer avec le devoir accompli dans les années à venir.
Veuillez accepter nos sincères condoléances à votre famille, à vos collègues de l’industrie du rhum, à vos collègues de travail, à vos amis et à vos proches ».