Nouvelles fournées de collaborations uniques et vivifiantes pour le 1802

Le bar 1802 dévoile 5 nouvelles collaborations qui nous emmène cette année au Bélize (Swell de Spirits/Travellers), en Guadeloupe (Papa Rouyo), en Haïti (Barbancourt), en Martinique (Clément) et en Afrique du Sud (Mhoba).

Comme d’habitude ce sont des expressions originales que l’équipe du bar du Monte Cristo a choisi de mettre en avant et c’est toujours intéressant et vivifiant. On regrettera peut-être les prix un peu épicés, mais c’est le lot des éditions limitées !

Voici les 5 cuvées commentées par l’équipe du 1802 ainsi que Fabien Humbert et Leo Dezeustre pour Rumporter.

BAR 1802

1. Swell de Spirits

Le mot du 1802 : Découvert grâce à un premier embouteillage superbe, notre envie de collaborer sur un embouteillage a été confirmé lors de notre rencontre avec l’équipe lors de Rhum Society. Nous sommes donc ravis de présenter le fruit de ce partenariat : Originaire de la distillerie Travellers au Belize, ce rhum de mélasse a bénéficié d’un vieillissement tropical pendant 11 longues années, avant de terminer son vieillissement en Europe pendant 3 ans.

Swell de spirits 1802
Michaël Barbaria, nous a présenté son Swell de Spirits

Embouteillé brut de fût, et affichant une puissance de 67,3%, ce rhum laissera apparaître sa gourmandise avec un peu d’aération, tout en gardant une belle intensité et un boisé élégant.

Limité à 336 exemplaires.

Prix : 105€ les 50cl

Disponible dès à présent au Bar 1802

L’avis de Fabien : un rhum d’anthologie, un concentré d’arômes (fruits secs, fruits confits…), et effectivement un boisé élégant. A ouvrir en avance et à siroter doucement. Seul défaut, la bouteille fait 50 cl seulement, il n’y en a pas assez !

L’avis de Léo : Une puissance émane de ce rhum d’esthète. En bouche, les notes de café moka et de tabac se fondent dans une parfaite harmonie. Un plaisir immédiat !

2. Famille Ricci

Le mot du 1802 : Lors d’un voyage en Guadeloupe, Christopher Bellail du bar 1802 et Morgan Ricci sont tombés sous le charme d’un même fût, pendant leur visite de la distillerie Papa Rouyo. Plutôt que d’entrer en compétition pour l’acquérir, ils ont décidé de l’acheter à deux. Outre l’aspect olfactif magnifique de ce rhum agricole, c’est également la dynamique et l’éthique de la distillerie qui nous a convaincu de l’embouteiller sous nos 2 entités.

Famille ricci 1802
Estéban, frère de Morgan Ricci, nous a présenté le Papa Rouyo

Mono variétal 100% canne rouge et originaire d’une seule parcelle, ce rhum élevé sous bois laisse apparaître de beaux arômes de canne fraîche, d’un boisé subtil et d’un léger côté pâtissier. Embouteillé brut de fût à 62,5%.

Limité à 320 exemplaires.

Prix : 110€ les 70cl

Disponible dès à présent au Bar 1802

L’avis de Fabien : Voici un ESB fort réussi puisqu’on y trouve à la fois les caractéristiques d’un rhum blanc, et ceux d’un rhum vieux. Des notes de canne mûre, une belle sucrosité en bouche, le bois n’est pas astringent et l’alcool bien fondu. Si jeune et déjà presque vieux !

L’avis de Leo : A l’image des vignerons qui isolent des parcelles pour élaborer des cuvées représentatives d’un lieu-dit, la distillerie réussi son parti pris. Un rhum qui étonne par sa finesse et sa faible teneur en alcool ressenti (62,3 % !). La sucrosité de la canne rouge fait saliver les papilles, un pur bonheur !

3. Barbancourt

Le mot du 1802 : Afin de fêter les 160 ans de la distillerie mythique d’Haïti, Barbancourt s’associe au bar 1802 afin de proposer un rhum unique dans son histoire : ce single cask représente la volonté d’innovation de la distillerie et présente pour la première fois de son histoire un finish.

Barbancourt 1802
Nicolas Cauchois, nous a présenté le Barbancourt

Ce rhum pur jus de canne de 15 ans a en effet fini son vieillissement dans un fût ayant précédemment contenu du whisky tourbé. Embouteillé brut de fût à 46,7% ce rhum atypique a conquis l’équipe du bar 1802 et saura ravir les amateurs de tourbe.

Limité à 277 exemplaires.

Prix : 99€ les 70cl

Disponible début octobre au Bar 1802

L’avis de Fabien : D’ordinaire je ne suis pas fan des rhums finis en fûts de whisky tourbé, car je trouve que ça déroute un peu… mais force est de constater que de plus en plus de marque parviennent à sortir des cuvées plutôt réussies. C’est le cas ici : le goût fumé, bien que présent dès l’attaque, est doux et aérien, le rhum est présent lui aussi, pas dénaturé. Exercice de style réussi, même si je ne bascule toujours du côté tourbé de la force (concernant le rhum) !

L’avis de Léo : Un finish dans un fût de whisky Islay qui pourrait surprendre l’amateur de rhum. Le Rhum vient adoucir la tourbe apportée par ce finish venu tout droit d’Ecosse. En bouche, le rhum reprend le dessus avec ces notes animales et de cuir.

4. Clément

Le mot du 1802 : On ne présente plus cette distillerie martiniquaise au savoir-faire indéniable. En revanche, le bar 1802 est parti à la recherche d’un fût atypique dans l’histoire de Clément. En effet, après avoir passé 5 ans en fût de chêne américain ayant bénéficié d’une chauffe forte, ce rhum agricole a fini son vieillissement dans un fût ayant précédemment contenu de la Tequila.

Novateur, surprenant et audacieux, ce single cask a été embouteillé brut de fût à 60,1%, et présente une nouvelle expression des rhums Clément. Embouteillé en collaboration avec V&B.

Limité à 209 exemplaires

Prix : 85€ les 70cl

Disponible fin octobre au Bar 1802

L’avis de Fabien : Un rhum à sortir pour surprendre celles et ceux qui croient (trop) bien connaître Clément. Les velléités d’expérimentation du nouveau maitre de chai Julien Thimon (lire son interview ici ) sont devenues réalité. Avec son nez qui fleure bon le poivron et son goût légèrement amer (merci la téquila !), ce rhum est un ovni et sans doute un des premiers d’une longue série chez Clément.

L’avis de Léo : La maison Clément dépoussière son image, et ose proposer un finish qui ravira les amateurs de notes fumées. L’équilibre est parfait entre le nez où l’apport de l’agave est indéniable, et la bouche qui tout en rondeur et en gourmandise vient rappeler que nous en présence d’un rhum avec ses notes discrètes de bananes caramélisées.

5. Mhoba

Le mot du 1802 : Une fois n’est pas coutume, le bar 1802 et la distillerie Sud-Africaine Mhoba collaborent de nouveau sur une innovation. Après le succès de la première collaboration uniquement accessible au Bar 1802 et limité à 36 exemplaires, sur le plus vieux rhum de la distillerie, nous sommes fiers de présenter ce nouveau rhum.

mhoba 1802
Thomas, de l’équipe 1802, nous a présenté le Mhoba

Après 3 ans de vieillissement, ce pur jus de canne a passé une année supplémentaire dans un fût ayant précédemment contenu du Brandy. Embouteillé brut de fût à 64,5%, ce rhum garde les marques propres à la distillerie mais y amène une nouvelle complexité. Embouteillé en collaboration avec V&B.

Limité à 290 exemplaires

Prix : 110€ les 70cl

Disponible fin octobre au Bar 1802

L’avis de Fabien : Au nez, ça fleure bon les esters et… le raisin bien sûr. En bouche c’est une explosion de banane, de mangue de fruits exotiques un peu mûrs. Le boisé et les épices lui donnent une belle longueur en bouche.

L’avis de Léo : Après l’envoi de nombreux mails, Robert Greaves finit par avoir la distillerie Van Ryn’s à l’usure. Célèbre pour ses brandys d’exception, elle décide de vendre 300 fûts au fondateur de Mhoba. L’apport de ce finish est indéniable. Le nez tout en gourmandise sur la banane flambée, laisse place en bouche à des notes de cuir. Un rhum puissant et racé.


Bar le 1802

22 Rue Pascal, 75005 Paris

01 40 09 09 09

www.bar1802.com