Derrière ce jeu de mots hasardeux se cache un mot en langue locale SiSwati: Mhoba, qui signifie… canne à sucre !
Et c’est même de pur jus de canne à sucre dont il s’agit pour ce rhum sud-africain distillé en alambic ! -Attention référence ciné- La canne provient de la ferme… -quelle ferme ? -La ferme… de la distillerie !
Coupée à la main. Lors de la fermentation, levure boulangère locale et levures indigènes se côtoient pour une fermentation qui dure de 1 à 3 semaines selon la saison. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce bon Robert Greaves a choisir la méthode DIY ou Do It Yourself…
Ancien ingénieur, il a décidé de tout construire lui même, cuves de fermentation, pressoir et alambics… Il l’explique aussi par les coûts prohibitifs d’importation du matériel… Autre chose peu courante, il faut savoir que 43% est le degré minimal des spiritueux sudafricains.
Mhoba a su créer une belle gamme en peu de temps. Il y en a pour tous les goûts -bon faut aimer les spiritueux musclés !-. En me baladant sur les photos, j’ai pu constater qu’un rhum, passé en fut de chêne américain affichait timidement 43%, les autres cherchent la bagarre… oscillant entre 58% et 68% !
Je suis mauvaise langue, le pineapple rum, fait dans les règles de l’art, se dresse lui aussi à 43%. Les étiquettes donnent un max d’informations aux consommateurs, on salue le geste. Bilan, il y a un réel dynamisme autour de Mhoba et on attend sa distribution en France avec impatience.
Mhoba – Blanc, Blanc “Selected”, American Oak, Strand 101°, Pineapple, High Ester
70 cl – 43% à 68%