Mhoba : Un rhum de vesou avant tout !

Depuis dix ans Robert Greaves écrit les plus belles pages du rhum sud-africain. Fervent défenseur du rhum de pur jus de canne, ce distillateur hors pair, tente en permanence d’innover son outil de production : rencontre.

mhoba

En Afrique du Sud, la production de canne à sucre n’est pas à la fête. Elle est estimée à 19 millions de tonnes, soit une baisse de 25% en vingt ans, et elle est exportée une grande partie en Malaisie.

Et les cultivateurs qui produisent un rhum de jus de canne fermenté sont peu nombreux : Mathias Wessels (Tapanga) et Robert Greaves (Mhoba). Dans la province du Mpumalanga, située au nord-est du pays proche du Mozambique, la graminée peine à retrouver son lustre d’antan.

En Juillet dernier, des incendies criminels en réponse à l’arrestation de l’ancien président Jacob Zuma, ont réduit en cendre 130 000 tonnes de la célèbre plante : « Un désastre, déplore Robert Greaves. J’ai eu la chance de ne pas être touché par ces événements douloureux. »  

Des débuts difficiles

Voilà bientôt dix ans que Robert, ancien ingénieur en mécanique, s’éclate à produire du rhum. « Au départ je le faisais pour m’amuser, sans aucune prétention. Mon père étant ingénieur, et ma mère artiste peintre, j’ai toujours aimé exprimer ma créativité en construisant moi-même mes propres jouets. Avec le rhum comme passion, j’ai rapidement acheté un petit alambic que j’ai moi-même bidouillé pour apprendre à distiller », nous confie l’autodidacte.

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