La Réunion : le sucre et le rhum unis pour le meilleur ?

Après les soubresauts de l’été 2017, deux mois de bars de fer avec les planteurs pour une meilleure valorisation de la canne, l’industrie sucrière de la Réunion semble être repartie sur des bases saines. Une bonne nouvelle pour la filière rhum qui dépend de sa bonne santé !

Rhum et sucre à La Réunion

La canne à sucre a été plantée à la Réunion pour la première fois à partir du XVIIe siècle. La première usine sucrière est créée en 1785. La production de rhum date de cette époque mais, dès le départ, et contrairement à ce qui s’est passé dans les Antilles (en particulier en Martinique), ce n’est pas le rhum qui est la priorité depuis toujours de la Réunion mais bien le sucre.

« Le rhum a été créé par les sucriers pour valoriser la mélasse, rappelle Alexis Rivière fondateur de Payet & Rivière, producteur de sucre artisanal haut de gamme et dont la famille s’est illustrée par ses succès industriels. A la Réunion, le sucre est la principale filière, vient ensuite la valorisation en rhum et en énergie. » Au XIXe siècle, le sucre est tellement important dans l’économie de l’île que la Réunion compte jusqu’à 200 sucreries pour une production de 60 000 tonnes. A partir de la crise sucrière de 1860, c’est la décrue et on ne compte plus que 14 usines en 1935. 

La suite de cet article est réservée aux abonnés.

 

 

Share This