Guillaume C. Leblanc le « Shaman » du tiki en France

Depuis trois ans, le chef barman Guillaume C. Leblanc enflamme la rue Frochot et la scène parisienne, au côté de l’Américain Scotty Schuder, avec ses créations exotiques et techniques exécutées au célèbre bar Dirty Dick. Ce fervent admirateur des deux pères du tiki, Don the Beachcomber et Trader Vic, a contribué à la popularité et modernisation de ce mouvement du cocktail exotique, encore méconnue en France. Rencontre avec une personnalité du bar et du rhum haute en couleurs et en saveurs.

Guillaume C. Leblanc Dirty Dick

Cocktail Street à Whisky Live Paris, Tiki by the Sea ou concours Mai Tai de Chairman’s Reserve… Sur chacun de ces événements cocktails brille le nom de Guillaume C. Leblanc. C’est aujourd’hui une certitude : cet excellent barman est devenu à 33 ans le nouveau porte-parole français du tiki.

Un titre qui couronne ses riches années de travail et ses valeurs généreuses et positives de la vie. Né à Aubervilliers dans une famille de Normands depuis six générations, Guillaume s’initie dès son enfance au plaisir du goût et des produits artisanaux grâce une lignée familiale issue des métiers de bouche : un grand-père charcutier, un père boucher, un parrain taulier… Bille en tête, quand il sera grand, il poursuivra l’arbre généalogique comme… barman.

Après des études brillantes au lycée hôtelier Médéric, ce jeune diplômé au caractère bien trempé tente l’aventure derrière les comptoirs d’hôtels de luxe avant d’investir le monde festif du cocktail à l’Alcazar. Nous sommes en 2004, l’esprit lounge, les mojitos et les caïpirinhas sont au sommet de leur gloire. C’est dans cette institution de Saint-Germain-des-Prés qu’il découvre pendant trois années ses aptitudes créatives, influencées par le style du grand Colin Field de l’Hemingway bar du Ritz. Après une tentative manquée pour intégrer l’équipe de son mentor en 2008, le téméraire barman part s’enrichir en Argentine pour une culture plus métissée, entre le Fernet Branca-Coca et l’un des premiers bars speakeasys, le 878 à Buenos Aires.

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> Cet article est issu du Rumporter de novembre 2017. Vous pouvez acheter ce magazine à l’unité ou consulter nos offres d’abonnements

 

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